Suppression des ZFE : "C’est un dispositif qui n'était pas tenable", estime le député Droite républicaine Ian Boucard

Les ZFE, mises en place en 2019 et renforcées en 2021, avaient pour but de diminuer les émissions de particules fines. Une commission à l'Assemblée a voté leur suppression mercredi.

Article rédigé par franceinfo
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Vignette CRIT'Air, illustration. (JEAN-MARC LALLEMAND / MAXPPP)
Vignette CRIT'Air, illustration. (JEAN-MARC LALLEMAND / MAXPPP)

"C’est un dispositif qui n'était pas tenable", affirme jeudi 27 mars sur franceinfo Ian Boucard, député Droite républicaine du Territoire de Belfort et président de la commission spéciale chargée d’examiner le projet de loi de simplification de la vie économique qui a voté mercredi la suppression des Zones à faibles émissions.

Ce dispositif très décrié avait pour but d’améliorer la qualité de l'air dans les grandes villes. Cette suppression intervient après des critiques fréquentes disant que les ZFE nuiraient aux familles à faible revenu. "Ça crée vraiment une inégalité entre ceux qui ont les moyens d'avoir un véhicule propre et ceux qui n'ont pas les moyens", explique le député. "Les mesures d'accompagnement qui avaient initialement été prévues par le législateur n'avaient pas été mises en place et ça conduisait à une vraie ségrégation sociale", ajoute-t-il.

Chaque année, 40 000 morts

Les ZFE, mises en place en 2019 et renforcées en 2021, avaient pour but de diminuer les émissions de particules fines. Elles sont responsables de maladies respiratoires qui entraînent 40 000 décès par an, d'après Santé Publique France. "Ça causait une grogne qui était tout à fait légitime et, de toute façon, ce dispositif ne solutionnait pas le problème de la qualité de l'air", affirme Ian Boucard. Selon lui, les ZFE sont "typiquement une mesure d'écologie punitive". Il souligne "le courage" de la Droite républicaine d’avoir proposé leur suppression.

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