Euro 2024 : le Danemark en 1992, la Grèce en 2004... Ces vainqueurs surprises de la compétition
Plusieurs équipes ont créé la sensation lors d'un Euro. La dernière en date ? Le Portugal, sacré en 2016, malgré son statut d'outsider.
Après le Danemark en 1992 ou encore la Grèce en 2004, y aura-t-il une nouvelle surprise lors de cet Euro 2024 en Allemagne ? Lors des deux dernières éditions déjà, le Portugal et l'Italie ne faisaient pas partie des favoris à la victoire finale. Pour le coup d'envoi de ce 17e championnat d'Europe, retour sur les plus beaux exploits des équipes que l'on n’attendait pas.
L'Italie en 1968, le bon côté de la pièce
La chance fait partie du sport et l'Italie est bien placée pour le savoir. A domicile en 1968, la Squadra Azzurra affronte l'URSS en demi-finale, finaliste du dernier Euro. Avec son statut d'outsider, elle résiste pendant 120 minutes et tient le match nul. Séance de tirs au but ? Non, car à l’époque, ces derniers n'existent pas. L'arbitre décide alors du sort du match avec une pièce. A pile ou face, c'est l'Italie qui sort victorieuse et rejoint la finale.
Pour être sacrée, la Squadra Azzurra doit battre la Yougoslavie. Mais une nouvelle fois, les deux équipes n'arrivent pas à se départager. Pour une finale, pas de nouveau pile ou face, le match doit être rejoué. Deux jours plus tard, les Transalpins dominent les Yougoslaves et décrochent le premier titre européen de leur histoire.
Le Danemark en 1992, repêché puis sacré
Digne d'une fiction de cinéma. Lors des qualifications pour l'Euro 1992, les Danois finissent 2es de leur groupe derrière la Yougoslavie et ne décrochent pas leur ticket pour la compétition en Suède. Mais la guerre des Balkans va finalement permettre aux Scandinaves de participer au championnat d'Europe. Quelques semaines avant le lancement de la compétition, l'ONU décide d'exclure la Yougoslavie de tout événement sportif et le Danemark la remplace.
Les "Rouge et Blanc" se retrouvent dans le groupe du pays hôte, de la France et de l'Angleterre. Loin d'être favoris de leur poule, les Danois réussissent à se qualifier et retrouvent les Pays-Bas, tenants du titre, en demi-finales. Grâce à une victoire aux tirs au but, les Scandinaves se qualifient pour la finale, lors de laquelle ils s'offrent l'Allemagne, qui vient de gagner la Coupe du monde. Le Danemark s'impose et remporte son seul trophée dans une compétition internationale majeure.
La Grèce en 2004, une performance historique
Qui aurait parié sur la Grèce en 2004 ? Pas grand monde. En arrivant au Portugal, elle n'est rien de plus qu'un outsider. Dans un groupe très relevé avec le pays hôte, l'Espagne et la Russie, les Grecs parviennent à s'extirper des poules.
En quarts de finale, les hommes d'Otto Rehhagel poursuivent leurs parcours de rêve en sortant la France de Zinédine Zidane, tenante du titre. En totale confiance, la Grèce élimine ensuite la République tchèque et retrouve le Portugal en finale. Grâce à un but sur corner, Ángelos Charistéas envoie son pays au septième ciel. Depuis, les Grecs n'ont atteint qu'une seule fois la phase finale de l'Euro, avec un quart de finale en 2012.
Le Portugal en 2016, un parcours atypique
Les Portugais ont retenu la leçon de 2004. Après une terrible désillusion devant leurs supporters, les coéquipiers de Cristiano Ronaldo ont réussi un parcours unique. En 2016, ils réussissent à se qualifier pour le tableau final grâce au nouveau format de la compétition. Pour cette édition, l'UEFA décide de passer à 24 équipes (au lieu de 16), et d'ajouter des huitièmes de finale. Sont donc qualifiés pour le tableau final les deux premiers des six groupes ainsi que les quatre meilleurs 3es, dont va faire partie la Seleçao.
À partir des huitièmes de finale, les hommes de Fernando Santos doivent puiser dans leurs ressources à chaque match. Une victoire en prolongation face à la Croatie, une qualification aux tirs au but contre la Pologne, et les Portugais retrouvent l'autre surprise de cet Euro dans le dernier carré, le pays de Galles. La Seleçao remporte alors son seul match en 90 minutes et rejoint la France en finale. Loin d'être favori, le Portugal va créer la surprise grâce à un but d'Eder qui hante encore les Français aujourd'hui.
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