Euro 2024 : pourquoi Didier Deschamps n'a aucun intérêt à aligner les "coiffeurs" contre la Pologne
L'équipe de France joue son dernier match de poules, mardi, contre la Pologne. Si elle prend la première place de son groupe, elle pourrait se faciliter la vie jusqu'en demi-finales.
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Les Bleus ne sont pas qualifiés, mais c'est tout comme. L'enjeu n'est pas vraiment là puisque seul un coup de tonnerre inédit pourrait conduire à leur élimination : une défaite contre la Pologne, une victoire de l'Autriche contre les Pays-Bas, et ne pas faire partie des quatre meilleurs troisièmes de la phase de groupes (jamais une équipe à quatre points n'a échoué à se qualifier de la sorte). Contre des Polonais déjà éliminés, mardi 25 juin, les Français peuvent décider de leur avenir dans cet Euro 2024. Ils ont surtout l'occasion de prendre un chemin moins périlleux sur le papier.
La question n'est pas tant de savoir quelle équipe croisera leur route en huitièmes de finale, mais de s'intéresser à l'après, au chemin jusqu'à d'hypothétiques demi-finales. À y regarder de plus près, il semble bien plus intéressant de terminer à la première place du groupe, afin d'être reversé dans la partie basse du tableau de la phase à élimination directe. Pour y arriver, il faudra obtenir un meilleur résultat que les Pays-Bas, en tête pour avoir marqué un but de plus.
Éviter le Portugal, l'Espagne et l'Allemagne ?
À l’heure actuelle, les joueurs de Didier Deschamps sont deuxièmes et virtuellement adversaires du premier du groupe E (la Roumanie actuellement, la Belgique potentiellement), dans la partie haute du tableau où les trois meilleures équipes du début de tournoi devraient s'installer. Le Portugal et l'Espagne ont déjà officialisé la nouvelle. L'Allemagne les a rejoint après leur match nul poussif contre la Suisse dimanche soir.
Pour le moment, le discours des Bleus ne se risque à aucun calcul. "On est focalisé sur la qualification", a répondu Jonathan Clauss. Après le nul contre les Pays-Bas, Didier Deschamps ne s'était pas projeté et utilisait les mêmes termes. "J'ai prévu une équipe qui va aller chercher la qualification et la meilleure place possible, en sachant que derrière, on aura un peu plus de temps de récupération", a-t-il légèrement développé sur Téléfoot, dimanche.
Des propos qui semblent indiquer que le sélectionneur est décidé à aligner une équipe type ou un onze qui s'en rapproche. Si tel est le cas, Didier Deschamps romprait avec son habitude de faire tourner lors du dernier match de la phase de groupes, faute d'enjeu, profitant de l'opportunité d'offrir du temps de jeu à ceux qui n'en ont pas ou peu. Ce fut le cas au Mondial 2022, avec une défaite de l'équipe bis, celle dite des "coiffeurs", contre la Tunisie (0-1).
Pas encore d'indices sur la composition d'équipe
Sondé à l'idée d'une possible titularisation, Jonathan Clauss a nié être au courant d'une telle chose. "On ne m'a rien dit. J'attends la composition d'équipe comme tous les autres joueurs." Concernant une première apparition dans ce tournoi de Bradley Barcola, Didier Deschamps n'a pas donné plus d'indices dans Téléfoot : "Il doit se tenir prêt, même s'il y a beaucoup de joueurs offensifs.". Quant au cas Kylian Mbappé, le sélectionneur a fait part du même optimisme qu'en amont du match contre les Pays-Bas (intégralement vu du banc par le joueur). "Il va bien. Tout va dans le bon sens. Vous verrez en temps et en heure s'il débute."
La conférence de presse de veille de match de "DD" en dira plus. La fin de la phase de groupes également, puisque peu de positions sont figées. Malgré la possibilité d'éviter l'Allemagne, l'Espagne et le Portugal, l'équipe de France ne devra pas non plus se voir déjà gagnante puisque l'Italie et l'Angleterre sont bien parties pour figurer dans la même partie de tableau. Et il existe également la possibilité d'y retrouver la Belgique.
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