À Grenoble, les policiers déjouent une attaque d'un fourgon blindé en plein centre-ville, deux personnes interpellées

Les policiers en faction devant les locaux de la Banque de France ont repéré deux véhicules qui faisaient du repérage, jeudi.

franceinfo, avec ICI Isère

Radio France

Publié le 24/04/2025 15:33 Mis à jour le 25/04/2025 18:00

Temps de lecture : 2min

Les équipes de nuit de la police secours de Grenoble (illustration). (CHLOÉ CENARD / RADIO FRANCE)

Deux personnes ont été interpellées et placées en garde à vue, vendredi 25 avril, après que les policiers ont déjoué la veille une attaque d'un fourgon blindé en plein centre-ville de Grenoble (Isère), a appris franceinfo, vendredi, auprès du parquet de Lyon. Une enquête est ouverte des chefs de tentative de vol en bande organisée, participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un crime et détention d’armes et est confiée à la JIRS de Lyon.

D'après les premiers éléments, de source proche du dossier à franceinfo, les policiers en faction devant les locaux de la Banque de France ont repéré deux véhicules qui faisaient du repérage devant le bâtiment. Une course-poursuite s'est alors engagée avec un des véhicules qui a pris l'autoroute à contresens. Les suspects ont alors abandonné le véhicule. Le second véhicule a lui été retrouvé devant une habitation à Fontaine, dans la périphérie de Grenoble, où les malfaiteurs ont volé la voiture du propriétaire pour fuir avec.

Des armes et des gilets pare-balles retrouvés

Les enquêteurs ont retrouvé des armes et des gilets pare-balles dans le véhicule. Cette source proche du dossier ajoute que le RAID a été mobilisé pour s'assurer qu'aucun des malfaiteurs ne se trouvait dans le domicile. Le propriétaire du domicile est entendu pour s'assurer qu'il ne s'agit que d'une victime.

Le 10 octobre dernier, une attaque de fourgon blindé a déjà eu lieu en plein centre de Grenoble. Des hommes armés de kalachnikovs avaient tiré sur un fourgon. Les convoyeurs de fonds avaient réussi à s'enfuir après un échange de tirs et à rejoindre une caserne de gendarmerie de l'agglomération pour se mettre à l'abri.