Après plusieurs agressions aux abords de la faculté de médecine de Marseille, des étudiants lancent une pétition pour "augmenter la sécurité"
Depuis une semaine, au moins six étudiants ont été agressés par plusieurs individus, munis de couteaux.
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Des étudiants ont lancé lundi une pétition pour "augmenter la sécurité" aux abords de la faculté de médecine de la Timone, rapporte France Bleu Provence. Elle a recueilli sur le site change.org près de 1 250 signatures, mercredi 30 octobre, à 20h30. Depuis une semaine, au moins six d'entre eux ont été agressés par plusieurs individus, munis de couteaux. Les agresseurs se sont emparés de téléphone, bijoux, ordinateur ou encore d'écouteurs connectés.
"J'ai croisé quelqu'un qui me faisait des grands gestes. Pendant que je le regardais, un deuxième garçon m'a bousculé et arraché ma chaîne en or", raconte mercredi sur France Bleu Provence, Alexis, étudiant en deuxième année de médecine. Zacharie relate une scène similaire. Il explique avoir été encerclé par deux personnes. "Ils m'ont pris mes écouteurs et mon téléphone. J'ai commencé à résister et l'un d'eux, le regard froid et déterminé, a posé son couteau sur mon ventre. J'ai tout de suite lâché, je ne vais pas mourir pour un téléphone", poursuit cet étudiant.
"Ces agressions ont lieu en plein jour"
"Ces agressions ont lieu en plein jour. Avec les jours qui raccourcissent notre inquiétude commune se fait ressentir. Nous appelons à une hausse des mesures de sécurité pour que les étudiants, les patients et le personnel soignant soient plus en sécurité. Le sentiment de sécurité, que nous avions jusque-là, a disparu", alerte Ali, dans la pétition qu'elle a lancée.
"Je ne vais plus à la bibliothèque universitaire, je me retourne plusieurs fois dans la rue désormais. Et c'est pareil pour mes amies qui ont vécu la même chose", confie l'étudiante à France Bleu Provence. "Cela prend des proportions trop énormes pour nous. On ne veut pas sortir en étant en panique à chaque fois", poursuit-elle.
Contactée par France Bleu Provence, la direction de la faculté assure avoir averti ses agents de sécurité. Néanmoins, ces derniers ne peuvent pas intervenir au-delà des grilles de l'établissement. La direction de l'hôpital de la Timone a également fait remonter l'information à ses agents. La police nationale a aussi été prévenue.
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