Les rescapés de Brétigny pourront être indemnisés et participer au procès
Les victimes l'ont appris lors d'une réunion organisée samedi par la SNCF.
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Se faire indemniser par la SNCF n'empêchera pas les rescapés de la catastrophe de Brétigny-sur-Orge (Essonne) de se porter partie civile au pénal. C'est ce qui leur a été annoncé samedi 28 septembre, lors d'une réunion d'information organisée à Paris par la compagnie de chemins de fer.
Les quelque 300 personnes, victimes ou proches, qui ont assisté à cette réunion se sont vu remettre une convention en ce sens. Ce document est signé notamment par Réseau ferré de France (RFF), la SNCF, Axa en tant qu'assureur du groupe ferroviaire, et les associations d'usagers.
Les victimes satisfaites
"Il appartient à chaque victime, en fonction de sa situation, de choisir, de façon tout à fait libre", si elles souhaitent accepter ou non la proposition d'indemnisation, a expliqué le ministre des Transports, Frédéric Cuvillier, en sortant de la réunion. "Il y a autant de situations que de victimes", a-t-il ajouté. Le montant des indemnisations sera ainsi établi au cas par cas en fonction du préjudice subi.
L'avocat de l'une des sept personnes mortes dans cette catastrophe ferroviaire a affiché sa satisfaction à l'issue de la réunion. Il s'est dit content de voir respecté "le principe de l'individualisation du préjudice" mais aussi de constater que "la contrepartie" de l'indemnisation ne sera pas "l'interdiction des victimes de se porter partie civile".
"Pas de réponses" sur les raisons du drame
Alors qu'un rapport interne à la SNCF, publié en début de semaine, indiquait que l'entreprise avait connaissance des anomalies sur la voie où s'est produit l'accident, les victimes présentes samedi disaient toutes attendre des réponses à leurs questions.
Elles ont sur ce point été déçues. "Je trouve que pour l'instant, il n'y a pas de réponses" sur les raisons du drame, a regretté Jean-Robert Baroux, un passager qui se trouvait dans la voiture une du train Téoz 3657 qui a déraillé alors qu'il reliait Paris à Limoges. "Le procureur de la République a promis que d'ici la fin de l'année 2013 on aurait des éléments techniques pour déterminer les causes" de l'accident, a-t-il cependant ajouté.
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