Accident de car scolaire en Eure-et-Loir : "Des contrôles de plus en plus importants" seront menés sur les chauffeurs, annonce le ministre chargé des Transports

L'accident survenu jeudi matin a provoqué la mort d'une lycéenne et fait 20 blessés parmi les autres élèves. Un premier test salivaire mené sur le conducteur s'est révélé positif aux stupéfiants.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Temps de lecture : 2min
Des gendarmes et secouristes sur les lieux d'un accident de car scolaire à Châteaudun (Eure-et-Loir), le 30 janvier 2025. (THOMAS SAMSON / AFP)
Des gendarmes et secouristes sur les lieux d'un accident de car scolaire à Châteaudun (Eure-et-Loir), le 30 janvier 2025. (THOMAS SAMSON / AFP)

Une déclaration à la suite de la mort d'une lycéenne dans un accident de car scolaire, jeudi 30 janvier près de Châteaudun (Eure-et-Loir). Le ministre chargé des Transports, Philippe Tabarot, a annoncé jeudi soir sur RTL que "des contrôles de plus en plus importants" seront menés sur des chauffeurs, notamment "au niveau des stupéfiants".

Une lycéenne de 15 ans a été tuée et vingt autres élèves ont été blessés dans cet accident, a annoncé la préfecture d'Eure-et-Loir. Parmi les blessés, tous en urgence relative, 14 ont été transportés vers le centre hospitalier de Châteaudun. Le maire de la ville, Fabien Verdier, a déclaré sur franceinfo que la route D927, où l'accident s'est produit, est "connue pour être dangereuse".

Un premier test salivaire mené sur le conducteur s'est révélé positif aux stupéfiants, a précisé le procureur de la République de Chartres, Frédéric Chevallier. Le conducteur a été placé en garde à vue et une enquête a été ouverte pour homicide et blessures involontaires.

Vers un dépistage contre les stupéfiants en amont ? 

Plus tard jeudi soir, Philippe Tabarot a déclaré, sur franceinfo, espérer la mise en place "d'ici quelques mois" d'un dépistage contre les stupéfiants pour pouvoir démarrer un car scolaire. "Ce n'est pas encore totalement possible", a-t-il cependant nuancé, "car il est très difficile de dépister les différents types de drogues". "Mais les choses évoluent plutôt positivement, et j'espère que d'ici quelques mois on aura une réponse concrète à ces problèmes. D'ici là, des contrôles réguliers et aléatoires."

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