Airbags Takata défectueux : la justice américaine enquêtait depuis 2014 sur ces produits

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Article rédigé par France 2 - M. Damoy, J. Cholin, J. Duponchel, M. Dreujou, G. Beaufils, A. Melot, M. Weill. Édité par l'agence 6Medias
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Les proches des victimes des airbags Takata défectueux posent la question : les décès dus à l'explosion des produits auraient-ils pu être évités ? Nos confrères d'"Envoyé Spécial" ont réuni des documents édifiants montrant que le Sénat américain avait ouvert une enquête dès 2014 sur le sujet.

La vie de Vicky Abeli a basculé en juillet 2024. Son père a été tué sur les routes de Guadeloupe par l'airbag Takata de sa Toyota Yaris. "Apparemment, il aurait tapé dans la voiture de devant à très faible allure, et au lieu de se gonfler, l'airbag a explosé", raconte-t-elle. Aujourd'hui, elle exige que la trentaine de constructeurs mise en cause reconnaisse sa responsabilité.

"Toyota savait cet airbag défectueux"

"Toyota savait cet airbag défectueux, puisque Takata, qui est le producteur de l'airbag, a été condamné aux États-Unis depuis 2017", pointe Vicky Abeli. Comme le montrent des documents recueillis par nos confrères d'"Envoyé Spécial" pour leur reportage du 23 janvier 2025, le Sénat américain avait ouvert une enquête dès 2014 après une série d'accidents. Les tests menés sur les airbags Takata sont édifiants : ils concluent à une durée de vie de six ans dans des régions chaudes et humides.

Aujourd'hui, une action collective regroupant 2 800 victimes et leurs proches a été lancée.

Retrouvez l’intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus

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