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Collision mortelle entre deux Rafale : huit enquêteurs présents sur le lieu de l'accident, le pilote rescapé entendu

L'accident entre les deux avions en Meurthe-et-Moselle mercredi a fait deux morts, un instructeur et son élève.

franceinfo

Radio France

Publié le 15/08/2024 19:03

Temps de lecture : 2min

Deux pilotes, un élève et son instructeur, sont morts dans la collision, tandis qu'un troisième, qui a pu s'éjecter, est sain et sauf. (THIBAULT DELMARLE / RADIO FRANCE)

Huit enquêteurs se sont rendus sur le lieu de l'accident entre les deux Rafale survenu en Meurthe-et-Moselle mercredi 14 août et qui a fait deux morts, a appris jeudi franceinfo de source proche du dossier. Dans cette affaire, deux enquêtes ont été ouvertes pour tenter d'en savoir plus sur l'accident.

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Une enquête, administrative, est menée par le Bureau enquêtes accidents pour la sécurité de l'aéronautique d'État (BEA-E). L'autre, judiciaire, a été ouverte par le procureur de Metz – compétent pour les affaires militaires dans l'est de la France – pour "destruction ou mise hors service d’aéronef militaire par négligence du commandant". Elle a pour but de déterminer le déroulé, les circonstances et les causes de l'accident (défaillance, problème de pilotage, météo…) et d'établir les éventuelles responsabilités pénales.

Des témoins doivent être entendus

Selon les informations de franceinfo, les enquêteurs ont déjà pu interroger une première fois le pilote rescapé, légèrement blessé après s'être éjecté du Rafale où il se trouvait. D'autres auditions vont avoir lieu, notamment celles des témoins qui disent avoir vu la collision entre les deux avions dans le ciel.

La suite de la procédure comprend des constatations classiques notamment concernant les nombreux débris dans la forêt. La scène doit également être cartographiée avec un drone. Les enquêteurs de la section de recherches de la gendarmerie de l'Air vont également et surtout devoir retrouver les enregistreurs de bord, les "boîtes noires", pour établir les trajectoires des deux appareils et accéder à l'enregistrement des conversations à bord. Le but étant de savoir s'il s'agit d'un accident de pilotage ou s'il y a pu y avoir des négligences comme une défaillance technique d'un des appareils.