Crash d'Ethiopian Airlines : les pilotes avaient respecté les procédures d'urgence recommandées par Boeing
Ils ont même réalisé ces procédures à plusieurs reprises, sans parvenir à reprendre le contrôle de l'appareil, selon un rapport préliminaire. L'avion s'est écrasé en Ethiopie, le 10 mars, tuant 157 personnes.
Une nouvelle révélation accablante pour Boeing. Selon un rapport préliminaire, publié jeudi 4 avril, sur les causes du crash du vol Ethiopian Airlines, le 10 mars en Ethiopie, les pilotes ont exécuté "à plusieurs reprises" les procédures d'urgence recommandées par le constructeur, sans succès. La catastrophe a tué 157 personnes. Elle a provoqué l'immobilisation au sol des 737 Max dans le monde entier.
"L'équipage a réalisé à plusieurs reprises toutes les procédures fournies par le constructeur, mais ils n'ont pas été en mesure de reprendre le contrôle de l'avion", a déclaré la ministre éthiopienne des Transports, Dagmawit Moges, lors d'une conférence de presse.
Le rapport préliminaire recommande dès lors que "le système de gestion de vol de l'avion soit revu par le fabricant" américain, et demande aux "autorités de l'aviation" de s'assurer que cette révision ait bien été menée.
Boeing "examine" le rapport
Il s'agit du deuxième crash en moins de cinq mois du 737 Max 8 de Boeing dans des circonstances similaires : des accidents survenus quelques minutes après le décollage à l'issue de mouvements d'oscillation brutaux et rapprochés. Déjà mis en cause dans le crash de Lion Air en Indonésie, en octobre, le système de stabilisation de l'appareil (MCAS) est une nouvelle fois pointé du doigt.
Dans une consigne adressée aux équipages le 6 novembre dernier, après le crash de Lion Air, Boeing expliquait qu'une erreur de la sonde mesurant l'angle d'attaque (AOA) pouvait conduire le MCAS à mettre brutalement l'avion en "piqué" (nez vers le sol). Pour y remédier, il recommandait aux pilotes de désactiver le système en "déconnectant les compensateurs électriques", et ce "jusqu'à la fin du vol".
La société Boeing a indiqué qu'elle allait "examiner" le rapport. Un rapport complet devrait prendre entre six mois et un an avant d'être finalisé.
À regarder
-
Vagues, rafales : la tempête Benjamin a battu des records
-
Tempête Benjamin : sauvetage en pleine mer
-
Nouvelle-Calédonie : 50 détenus attaquent l'État en justice
-
Cancer : grains de beauté sous surveillance grâce à l'IA
-
La langue des signes est-elle en train de mourir ?
-
Un malade de Parkinson retrouve l'usage de ses jambes
-
Ils crient tous ensemble (et c'est ok)
-
Obligée de payer une pension à sa mère maltraitante
-
Maison Blanche : Donald Trump s'offre une salle de bal
-
Musée du Louvre : de nouvelles images du cambriolage
-
Traverser ou scroller, il faut choisir
-
Manuel Valls ne veut pas vivre avec des regrets
-
Nicolas Sarkozy : protégé par des policiers en prison
-
Piétons zombies : les dangers du téléphone
-
Tempête "Benjamin" : des annulations de trains en cascade
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Cambriolage au Louvre : une nacelle au cœur de l'enquête
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter