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Mise en examen du chauffard accusé de la mort de deux jeunes filles en scooter dans l'Hérault

L'homme de 24 ans a été mis en examen dimanche pour "homicides involontaires" avec circonstances aggravantes et placé sous mandat de dépôt.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 10/08/2014 16:45 Mis à jour le 10/08/2014 17:48

Temps de lecture : 2min

Deux jeunes filles qui circulaient à scooter ont été grièvement blessées après avoir été renversées par un chauffard qui a pris la fuite dans la nuit de jeudi à vendredi près de Montpellier (Hérault), vendredi 8 août 2014.  (MAXPPP) — Deux jeunes filles qui circulaient à scooter ont été grièvement blessées après avoir été renversées par un chauffard qui a pris la fuite dans la nuit de jeudi à vendredi près de Montpellier (Hérault), vendredi 8 août 2014. (MAXPPP)

Un chauffard de 24 ans soupçonné d'avoir tué deux jeunes filles qui circulaient à scooter près de Montpellier a été mis en examen dimanche 10 août pour "homicides involontaires" avec circonstances aggravantes et placé sous mandat de dépôt, annonce le procureur de la République de Montpellier, Christophe Barret. Les deux circonstances aggravantes sont la conduite en état d'ivresse et le délit de fuite, des délits susceptibles de peine de 10 ans d'emprisonnement.

Les deux jeunes filles de 17 et 19 ans, originaires de Montpellier, grièvement blessées après avoir été renversées dans la nuit de jeudi à vendredi à Lattes (Hérault), près de Montpellier. Elles sont mortes des suites de leurs blessures.

Le chauffard nie avoir conduit en état d'ébriété

Le chauffard qui avait pris la fuite, avait d'être retrouvé et interpellé en état d'ébriété vendredi en début d'après-midi. Les scootéristes avaient été percutées par l'arrière par la voiture du chauffard, qui, sous le choc, avait perdu son pare-chocs et sa plaque d'immatriculation. Grâce à celle-ci, l'identité du propriétaire de l'automobile avait pu être établie : un homme assurant avoir donné son véhicule à son neuveu quelques mois plus tôt.

Au moment de son interpellation, le jeune homme avait 1 g d'alcool par litre de sang selon la police, et a reconnu une collision avec un scooter tout en niant avoir été sous l'emprise de l'alcool au moment de l'accident. Pris de panique, selon son témoignage, il serait rentré chez lui et aurait alors consommé de l'alcool. Cependant "des témoignages laissent à penser qu'il était en état d'alcoolémie au moment de l'accident", a précisé le procureur.