"Je n'arrive pas à comprendre un telle violence" : à Persan, les habitants sont choqués après les émeutes survenues dans cette commune du Val-d'Oise
Dans cette petite ville du Val-d'Oise, la mairie, le commissariat et une école de musique ont été saccagés lors de violences urbaines survenues dans la nuit de vendredi à samedi.
Une odeur de brûlé s'échappe de la mairie de Persan. Les briques rouges et les pierres blanches du bâtiment sont calcinées. Les pompiers passent un dernier coup de lance pour éviter toute reprise. Les violences urbaines, en réaction à la mort de Nahel, éclatent aussi dans des plus petites villes comme dans cette ville du Val-d'Oise, près de Chambly et Beaumont-sur-Oise.
>> Violences après la mort de Nahel : suivez les dernières informations en direct
Cette commune de 12 500 habitants a vu sa mairie et le commissariat de police incendiés. L'école de musique a elle aussi été saccagée. Les habitants sont choqués de voir leurs bâtiments publics attaqués. "Je n'arrive pas à réaliser, un tel niveau de sauvagerie et de violence gratuite, déclare Hicham, habitant de Persan. La mairie, c'est la maison de tout le monde, pourquoi faire ça ?"
Difficile à croire pour les habitants
Derrière la mairie, le poste de police municipale est éventré et défoncé à la voiture bélier. De l'autre côté de la place, il y a l'école de musique désormais saccagée. "Tout a été dévalisé à l'intérieur. Il y a six guitares volées ou cassées devant la mairie", explique Julien qui a retrouvé le manche d'une guitare "dans les buissons devant la mairie, et une sangle qui se trouvait perchée à un arbre. Il y avait une autre guitare qui était à 500 m sur la place de la République".
Ces violences sont difficiles à croire pour les habitants, beaucoup ne pensaient pas voir ça dans leur ville. "Persan, ça me semble être tranquille et je ne pensais pas vraiment que ça viendrait jusqu'ici, déclare Claudine. Je suis très étonné de ça et ça me fait mal au cœur." Persan est une ville dans laquelle les violences policières ont un écho particulier. C'est ici qu'Adama Traoré est mort en 2016 lors de son interpellation après un contrôle d'identité.
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