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Violences urbaines : "Plus de 20 agents ont été menacés ou agressés", 40 bus "détruits" et "à peu près 200 abribus" vandalisés en France, indique Clément Beaune

Face aux dégâts de ces derniers jours, lors des émeutes qui ont fait suite à la mort de Nahel, le ministre délégué chargé des Transports estime ce jeudi que cela est "totalement inacceptable" et que "rien" ne peut le "justifier", "pas même la douleur de la mort du jeune Nahel".

franceinfo

Radio France

Publié le 06/07/2023 10:57

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Clément Beaune, le ministre délégué chargé des Transports était l'invité du "8h30 franceinfo", jeudi 6 juillet 2023. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

"Plus de 20 agents ont été menacés ou agressés" en France lors des violences urbaines qui ont suivi la mort de Nahel, indique le ministre délégué chargé des Transports, Clément Beaune, jeudi 6 juillet sur franceinfo. Ils l'ont été "alors qu'ils étaient en train de rendre un service public", déplore-t-il. De ce fait, il tient à leur "rendre hommage".

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Le ministre fait aussi le bilan des dégâts. "Près de 40 bus ont été incendiés, détruits par des actes criminels, il y a eu deux tramways entièrement ou partiellement attaqués et il y a eu à peu près 200 abribus victimes de jets de pierres, d'actes de vandalisme", énumère-t-il. Quant au chiffrage de ces dégâts, il n'est pas encore arrêté, mais il atteindra "sans doute quelques dizaines de millions d'euros", avance-t-il.

"Pour les transports, c'est un bilan qui est lourd", remarque-t-il. Pour lui, "tout ça est évidemment totalement inacceptable" et "rien" ne peut le "justifier", "pas même la douleur de la mort du jeune Nahel, ça n'a aucun rapport". "Je me suis battu pour soutenir nos agents publics, pour prendre toutes les mesures de sécurité, c'est pour ça qu'on a dû interrompre bus et tramways le soir", se félicite-t-il. Il souligne qu'"on ne pouvait pas jouer avec la sécurité des gens et des agents", ni "faire des bus ou des trams des trophées pour voyous".