Lycéens agenouillés et interpellés à Mantes-la-Jolie en 2018 : un juge va enquêter pour "torture"
Un juge d’instruction va enquêter sur des accusations de "torture par personne dépositaire de l’autorité publique" sur des jeunes interpellés et qui avaient été forcés de s’agenouiller devant les policiers, à Mantes-la-Jolie (Yvelines) en décembre 2018.
/2023/07/07/64a7df4c5fe71_placeholder-36b69ec8.png)
/2020/05/04/phpofPU7B.jpg)
Six mois après la plainte de l’un des jeunes interpellés et qui avaient été forcés de s’agenouiller devant les policiers, à Mantes-la-Jolie (Yvelines) en décembre 2018, en marge d’un mouvement de contestations lycéennes, un juge d’instruction a été désigné et va enquêter sur des accusations de "torture par personne dépositaire de l’autorité publique", a appris franceinfo de source judiciaire lundi 4 mai.
151 jeunes avaient été mis à genoux, tête baissée et mains sur la tête, par les policiers. Certains d’entre eux étaient restés dans cette position pendant plusieurs heures. La scène, filmée par un policier et diffusée sur les réseaux sociaux, avait provoqué un tollé. Une grande partie de ces jeunes avaient été placés en garde à vue et vite relâchés, avec un rappel à la loi.
Le parquet de Nanterre a ouvert une information judiciaire le 9 mars dernier, et requis la désignation d’un juge d’instruction, en réponse à la plainte avec constitution de partie civile déposée contre X, début décembre 2019, par l’un des jeunes.
Une nouvelle enquête ouverte après le non-lieu de l'IGPN
L'enquête est ouverte pour "torture sur mineur de 15 ans, atteinte arbitraire à la liberté par personne dépositaire de l'autorité publique, violence aggravée", mais également pour "diffusion sans son accord d'une personne identifiable menottée et mise en cause pénalement".
Les premières plaintes de familles et du syndicat lycéen UNL, juste après les faits, pour "violences policières", avaient abouti à un non-lieu après une enquête préliminaire de l’inspection générale de la police nationale (IGPN), la police des polices.
Le syndicat lycéen, en mai 2019, et un des lycéens concernés, en décembre 2019, avaient ensuite chacun porté plainte auprès du doyen des juges d'instruction de Nanterre avec constitution de partie civile, ce qui entraîne automatiquement la saisine d’un juge d’instruction et l’ouverture d’une enquête.
À regarder
-
Vagues, rafales : la tempête Benjamin a battu des records
-
Tempête Benjamin : sauvetage en pleine mer
-
Nouvelle-Calédonie : 50 détenus attaquent l'État en justice
-
Cancer : grains de beauté sous surveillance grâce à l'IA
-
La langue des signes est-elle en train de mourir ?
-
Un malade de Parkinson retrouve l'usage de ses jambes
-
Ils crient tous ensemble (et c'est ok)
-
Obligée de payer une pension à sa mère maltraitante
-
Maison Blanche : Donald Trump s'offre une salle de bal
-
Musée du Louvre : de nouvelles images du cambriolage
-
Traverser ou scroller, il faut choisir
-
Manuel Valls ne veut pas vivre avec des regrets
-
Nicolas Sarkozy : protégé par des policiers en prison
-
Piétons zombies : les dangers du téléphone
-
Tempête "Benjamin" : des annulations de trains en cascade
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Cambriolage au Louvre : une nacelle au cœur de l'enquête
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter