"Envie de vomir" : un "starter pack" à l'effigie de Gisèle Pelicot suscite une vague d'indignation
Un internaute a profité de la tendance de ces figurines 3D générées par l'IA pour faire la promotion d'un site de libertinage en mettant en scène Gisèle Pelicot.
"L'indécence", "la nausée", "abominable"... La publication sur le réseau TikTok d'un starter pack à l'effigie de Gisèle Pelicot suscite une vague d'indignation. "Belle envie de vomir", peut-on lire aussi sur le compte Instagram "ovairestherainbow", lundi 14 avril, dans une publication qui résume la polémique.
La polémique, justement : un internaute a décidé de faire la promotion d'un site de libertinage en créant une figurine 3D de Gisèle Pelicot avec la mention "Pré-commande ta Gisèle". L'image, partagée par plusieurs médias avant sa suppression, représentait Gisèle Pelicot habillée d'un pyjama, avec plusieurs éléments renvoyant aux viols dont elle a été victime : un lit, un médicament et un appareil photo.
La publication a été supprimée
Sollicitée par l'AFP, la plateforme annonce avoir supprimé, mardi, le compte de l'utilisateur, ainsi que le contenu. Pour rappel, l'auteur d'une incitation à la haine, à la violence ou à la discrimination encourt une peine d'un an de prison et de 45 000 euros d'amende. Contactés par franceinfo, les avocats de Gisèle Pelicot n'ont pas souhaité réagir.
Ces starter packs ("packs de démarrage" en français) ont envahi les réseaux sociaux ces derniers jours. Le principe est d'une simplicité enfantine : vous demandez à l'intelligence artificielle (IA) de vous représenter sous forme de figurine. Puis vous choisissez des objets qui illustrent votre style de vie, votre métier, vos passions (un vêtement, un livre, un accessoire de sport, une voiture...). Le tout est ensuite soigneusement rangé dans un (faux) emballage plastique, à la façon d'un jouet que l'on trouverait dans les rayons d'un magasin.
Gisèle Pelicot, dont l'ex-mari a été condamné en décembre à 20 ans de réclusion criminelle pour viols aggravés, après l'avoir droguée et livrée à des inconnus pendant une dizaine d'années, est devenue une icône féministe et un symbole des victimes de viols. Le procès, fin 2024, a eu un retentissement mondial.
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