Info franceinfo Affaire Grégory : les nouvelles expertises ADN ordonnées l'année dernière n'ont pas apporté "d'éléments significatifs", les investigations vont se poursuivre

En mars 2024, ces expertises avaient été ordonnées par la justice, à la demande des parents du petit Grégory, Christine et Jean-Marie Villemin. Elles n'ont pas permis de faire avancer significativement l'enquête, révèle mercredi franceinfo.

Article rédigé par David Di Giacomo
Radio France
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Temps de lecture : 2min
Portrait du petit Grégory Villemin, 4 ans, dont le corps a été découvert dans la Vologne le 16 octobre 1984, mains et jambes liées, à sept kilomètres en aval de Lépanges-sur-Vologne (Vosges), où il vivait avec ses parents. (MARCEL MOCHET / AFP)
Portrait du petit Grégory Villemin, 4 ans, dont le corps a été découvert dans la Vologne le 16 octobre 1984, mains et jambes liées, à sept kilomètres en aval de Lépanges-sur-Vologne (Vosges), où il vivait avec ses parents. (MARCEL MOCHET / AFP)

Les expertises ordonnées l'année dernière par la justice dans l'affaire du meurtre du petit Grégory, notamment sur des ADN mais aussi sur la fréquence vocale des appels téléphoniques du corbeau, n'ont pas apporté "d'éléments significatifs", a appris mercredi 26 mars franceinfo auprès du procureur général à la cour d'appel de Dijon, Philippe Astruc.

"Je vous informe que les éléments techniques et scientifiques et les procès-verbaux réalisés (...) n’ont pas apporté d’éléments significatifs dans la manifestation de la vérité", explique Philippe Astruc à franceinfo, assurant toutefois que les investigations vont se poursuivre sous l’autorité du président de la chambre de l’instruction de Dijon.

ADN et voix du corbeau

En mars 2024, ces nouvelles expertises avaient été ordonnées par la justice, à la demande des parents du petit Grégory, Christine et Jean-Marie Villemin. Ces expertises portaient sur des ADN mais aussi sur la fréquence vocale, sorte d'ADN de la voix, des appels téléphoniques du corbeau.

Dans sa décision, la chambre de l'instruction de Dijon avait également demandé des comparaisons des ADN retrouvés sur les cordelettes qui étaient sur le corps de l'enfant, sur l'anorak de Grégory, son menton, mais aussi sur certains courriers du corbeau dont celui du 16 octobre 1984, le jour de sa mort.

Le couple Villemin "déterminé"

Contacté par franceinfo ce mercredi matin, un des avocats du couple Villemin, François Saint-Pierre, assure que ses clients restent "tout à fait confiants dans la justice" et leurs avocats "déterminés". "Nous en reparlerons prochainement, lorsque la chambre de l’instruction aura analysé l’ensemble du dossier".

Le 16 octobre 1984, le corps de Grégory, âgé de 4 ans, avait été retrouvé pieds et poings liés dans la Vologne (Vosges). Plus de quarante années d'enquête ont laissé entier le mystère de son meurtre.

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