Affaire Emile : les gardes à vue "ne préjugent aucunement de la culpabilité ou de la responsabilité" de la famille, selon Marc Rollang, capitaine de gendarmerie

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Article rédigé par franceinfo
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Marc Rollang, capitaine de gendarmerie et porte-parole de l’association Gendarmes et Citoyens, était l’invité de la matinale de Franceinfo, ce mercredi 26 mars.

Les gardes à vue dans le cadre de l’affaire du petit Emile ont été prolongées de 24 heures. Les enquêteurs vont-ils pouvoir arriver à un dénouement dans cette affaire ? "Cela ne préjuge aucunement de la culpabilité ou de la responsabilité des gardés à vue. C’est un dispositif prévu par le code de procédure pénale qui permet de conserver à la disposition des enquêteurs des suspects parce que l’on a besoin de les garder sous la contrainte judiciaire pour des questions à poser", détaille Marc Rollang, capitaine de gendarmerie.

Une longue enquête et une omerta

Les enquêteurs avaient mis une partie des proches d’Emile sur écoute avant la garde à vue. "Cela a pu être un motif légitime pour provoquer ces gardes à vue", selon l’invité. L’enquête est longue, car une omerta était en place dans la famille et le village. La famille, qui avait l’air au premier abord très soudée, aurait connu des tensions.

Retrouvez l'intégralité de l'interview dans la vidéo ci-dessus

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