WikiLeaks : cinq journaux appellent à la fin des poursuites contre Julian Assange
L'Australien est poursuivi aux Etats-Unis pour avoir publié à partir de 2010 plus de 700 000 documents confidentiels sur les activités militaires et diplomatiques américaines, à l'origine d'une série de révélations publiées notamment par ces cinq journaux.
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Cinq médias appellent le gouvernement américain, lundi 28 novembre, à abandonner les poursuites contre le fondateur de WikiLeaks. Julian Assange est poursuivi aux Etats-Unis pour avoir publié, à partir de 2010, plus de 700 000 documents confidentiels sur les activités militaires et diplomatiques américaines, en particulier en Irak et en Afghanistan. "Recueillir et diffuser des informations sensibles quand c'est nécessaire pour l'intérêt public constitue une part essentielle du travail des journalistes au quotidien", écrivent les rédacteurs en chef et directeurs de la publication du New York Times, du Guardian, d'El País, du Monde et du Spiegel.
Ils estiment que "douze ans après les premières publications", "il est temps pour le gouvernement des Etats-Unis d'abandonner ses poursuites contre Julian Assange". "Publier n'est pas un délit, insistent-ils. Si ce travail est criminalisé, non seulement la qualité du débat public, mais aussi nos démocraties, s'en trouveront considérablement affaiblies."
Assange est actuellement détenu à Londres
La tribune rappelle que les responsables des rédactions des cinq journaux avaient "jugé nécessaire de critiquer publiquement [l']attitude [de Julian Assange] en 2011, lorsque des versions non expurgées des télégrammes diplomatiques ont été rendues publiques". "Certains d'entre nous restent préoccupés par l'accusation figurant dans l'acte de poursuites américain selon laquelle il aurait aidé à l'intrusion informatique dans une base de données classifiée, ajoutent ces responsables. Mais nous sommes solidaires aujourd'hui pour exprimer notre grande inquiétude face aux poursuites judiciaires sans fin que subit Julian Assange."
L'Australien de 51 ans avait été arrêté par la police britannique en 2019, après sept ans reclus à l'ambassade d'Equateur à Londres. Il est actuellement détenu dans une prison de haute sécurité près de la capitale britannique, attendant l'examen de son appel contre la décision du gouvernement britannique de l'extrader. Il risque 175 ans de prison aux Etats-Unis.
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