Affaire Agnès : les mesures annoncées par le gouvernement
A l'issue d'une réunion à Matignon, le gouvernement a déroulé trois grands axes pour réagir politiquement au meurtre d'Agnès Marin.
En pleine polémique après le viol et l'assassinat d'Agnès au Chambon-sur-Lignon (Haute-Loire) mercredi 16 novembre, le gouvernement se mobilise et promet d'agir.
Les ministres de la Justice, Michel Mercier, de l'Intérieur, Claude Guéant, et de l'Education nationale, Luc Chatel, se sont réunis lundi 21 novembre à Matignon autour du Premier ministre, François Fillon. Le ministre de l'Intérieur est intervenu sur le sujet au 20 heures de TF1.
FTVi fait le point sur ce qui a été annoncé au cours de la journée.
1. Améliorer l'encadrement des mineurs délinquants
Toute personne mineure "qui a commis un crime sexuel particulièrement grave" sera placée en centre éducatif fermé (CEF), a déclaré le ministre de la Justice. Le parquet sera chargé de requérir ce placement, effectif jusqu'au jugement.
Invité du 20 heures de TF1, le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, a annoncé que le gouvernement allait accroître le nombre de CEF : "Il y a actuellement 500 places ; la capacité d'accueil va être augmentée de 50 %."
2. Faciliter la coordination entre les services
L'inscription scolaire d'un élève sous contrôle judiciaire ne se fera plus sans une information "complète" du chef d'établissement et du psychiatre chargé du suivi, a annoncé François Fillon. Mais il devra s'agir de cas "aussi graves" que celui du meurtrier présumé d'Agnès.
Sur TF1, Claude Guéant a lui aussi plaidé pour un meilleur partage de l'information entre professionnels. Il a notamment affirmé que ni la maire du Chambon-sur-Lignon, ni la gendarmerie, ni le psychiatre ne savaient que l'adolescent soupçonné du meurtre d'Agnès était mis en examen pour un viol commis en 2010.
3. Réformer la justice des mineurs
Claude Guéant a également précisé qu'une réforme de la justice des mineurs serait "une des priorités" après la présidentielle et les législatives de 2012.
François Fillon a estimé que "la prévention de la récidive d[evait] être une priorité absolue de tous les services de l'Etat, et en particulier de tous ceux qui ont à gérer les questions liées aux viols et aux crimes sexuels".
L'évaluation de la dangerosité d'un délinquant sera abordée dans une prochaine loi, a aussi assuré le ministre de la Justice, Michel Mercier. Ce projet doit être examiné mercredi en Conseil des ministres.
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