Affaire Merah : "aucune faille" des renseignements, pour des parlementaires
Une délégation de 4 députés et 4 sénateurs a auditionné des chefs du renseignement français. Ils se sont dits "pleinement satisfaits" des entretiens qu'ils ont pu mener.
On n'en saura pas plus. Le président de la délégation parlementaire au renseignement, le député UMP Guy Teissier, a assuré, mercredi 4 avril, qu'il n'y avait "aucune ombre au tableau" à l'issue de l'audition des chefs des services du renseignement français sur l'affaire Mohamed Merah. Les auditions se sont déroulées mercredi matin "dans un excellent climat", a précisé l'élu, qui assure qui lui et ses confrères sont "pleinement satisfaits". Fin de la déclaration puisque leurs travaux sont couverts par le secret défense.
Ce groupe est composé de quatre députés et quatre sénateurs de bords politiques différents, tous tenus au secret : trois députés UMP, un député PS, trois sénateurs PS et un sénateur UMP. Ils ont auditionné pendant deux heures et demie le directeur central du renseignement intérieur (DCRI), Bernard Squarcini, le directeur général de la sécurité extérieure (DGSE), Erard Corbin de Mangoux, ainsi qu'Ange Mancini, coordonnateur national du renseignement.
"Seule instance compétente"
Selon Guy Teissier, les parlementaires n'ont détecté "aucune faille" dans cette opération. Des responsables de Tracfin (cellule de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme) et des Douanes ont également participé à cette réunion. La délégation a également précisé qu'elle était la "seule instance compétente pour le suivi de l'action des services".
La précision n'est pas anodine. Après les tueries de Toulouse et Montauban, la commission sénatoriale pour le contrôle de l'application des lois avait également demandé de procéder à des auditions. Elle avait notamment programmé celles d'Erard Corbin de Mangoux et de Bernard Squarcini. Mais les ministres de l'Intérieur, Claude Guéant, et de la Défense, Gérard Longuet, avaient refusé d'autoriser ces rencontres. Une décision qui avait provoqué la colère de la gauche, majoritaire au Sénat. "Nous continuerons à demander aux ministres de retirer cette interdiction", a déclaré mardi le sénateur PS David Assouline.
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