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Depuis quatre ans, sept policiers et militaires ont été tués dans des attaques islamistes

Avec l'acte terroriste de Magnanville, sept policiers et militaires ont perdu la vie dans des attaques islamistes en France depuis 2012.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 14/06/2016 13:33 Mis à jour le 14/06/2016 13:55

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Des policiers sont réunis à Magnanville, dans les Yvelines, le 14 juin 2016 près du domicile d'un couple de policiers tués la veille. (THOMAS SAMSON / AFP) — Des policiers sont réunis à Magnanville, dans les Yvelines, le 14 juin 2016 près du domicile d'un couple de policiers tués la veille. (THOMAS SAMSON / AFP)

Une revendication du groupe Etat islamique, un meurtrier lié dans le passé à une filière jihadiste : la France est, mardi 14 juin, sous le choc d'une nouvelle attaque terroriste après le meurtre de deux fonctionnaires de police à Magnanville (Yvelines). Depuis 2012, sept policiers et militaires ont perdu la vie dans des attaques islamistes en France.

• 11 et 15 mars 2012. Mohamed Merah abat au nom du jihad trois militaires, Imad Ibn Ziaten, Mohamed Legouad et Abel Chennouf, le 11 mars 2012 à Toulouse, puis le 15 à Montauban, avant d'attaquer une école juive le 19 mars, tuant trois enfants et un enseignant. Il est abattu le 22 mars par les policiers du Raid.

• 7 et 8 janvier 2015. Trois policiers meurent lors des attentats islamistes commis par les frères Chérif et Saïd Kouachi ainsi qu'Amédy Coulibaly. Deux d'entre eux, Franck Brinsolaro et Ahmed Merabet, tombent sous les balles des frères Kouachi, qui se revendiquent d'Al-Qaïda dans la péninsule arabique, lors de l'attaque de Charlie Hebdo (douze morts au total). Une troisième policière, Clarissa Jean-Philippe, est tuée par Amédy Coulibaly, qui se revendique du groupe Etat islamique et attaquera le lendemain un supermarché casher, faisant quatre morts.

• 13 juin 2016. Un couple de policiers, lui commissaire aux Mureaux, elle secrétaire au commissariat de Mantes-la-Jolie, sont tués à coups de couteau à Magnanville (Yvelines) par un homme affirmant agir au nom de l'EI. Une agence de propagande liée au groupe islamiste revendique l'attaque. Originaire de Mantes-la-Jolie, Larossi Abballa tue l'homme devant sa maison puis se retranche dans le domicile du couple, où il assassine la jeune femme avant d'être abattu lors d'un assaut du Raid. Les forces de l'ordre trouvent leur petit garçon de 3 ans "choqué mais indemne".