Arrestations dans l'affaire Merah : soupçons de financement et d'appartenance jihadiste
Selon les informations de France 3, le premier est soupçonné d'avoir financé des voyages à Mohamed Merah, le second fréquentait le même prédicateur.
INFO FRANCE 3 - Voici les premiers éléments sur le profil des deux hommes d'une trentaine d'années arrêtés dans le quartier du Mirail à Toulouse, mardi 29 janvier. Ils onté été interpellés dans le cadre de l'enquête sur les complicités dont aurait pu bénéficier Mohamed Merah pour commettre ses assassinats en mars 2012, selon une source judiciaire.
Selon les informations de nos confrères de France 3, l'une de ces deux relations est un ami d'enfance de Mohamed Merah, soupçonné de lui avoir financé des voyages à l'étranger, notamment au Pakistan.
Le nom du second apparaît lors du démantèlement d'une filière de combattants jihadistes pour l'Irak, en 2007. Tout comme les frères Merah, cet homme fréquentait le prédicateur d'origine syrienne installé dans le petit village d'Artigat (Ariège). A l'époque du drame de Toulouse, ce deuxième suspect n'a pas été inquiété ni même mis en cause par la justice.
Pour Valls, Merah n'était pas un "loup solitaire"
Les policiers auraient saisi des téléphones portables et des ordinateurs aux domiciles des suspects âgés de 28 et 30 ans, afin de déterminer en quoi ils auraient pu aider le "tueur au scooter" à commettre ses crimes.
Tous deux ont été conduits dans les locaux de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) à Levallois-Perret. Leurs gardes à vue peuvent durer quatre jours. Début décembre, un homme converti à l'islam radical, autre connaissance des Merah, avait déjà été placé en garde à vue avant d'être relâché sans faire l'objet de poursuites.
Hasard du calendrier, le ministre de l'Intérieur recevait mercredi les familles des victimes de Mohamed Merah. Mardi, Manuel Valls a d'ailleurs estimé que "la fameuse thèse du loup solitaire ne tient pas pour Merah", prenant le contrepied de Claude Guéant, son prédécesseur. Après leur entrevue, les familles des quatre militaires victimes du tueur au scooter, se sont déclarées "satisfaites" du "souci de transparence et de vérité" exprimé par le ministre, à propos notamment des déclassifications de documents.
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