Trafic de viande de cheval dans le sud de la France : douze nouvelles interpellations, dont neuf vétérinaires
Dix personnes, dont l'organisateur présumé du réseau, un grossiste en viande chevaline, avaient été mises en examen en décembre 2013 à Marseille dans le cadre de l'enquête sur ce trafic.
Douze personnes, dont neuf vétérinaires, ont été interpellées mercredi 7 octobre dans le cadre d'une enquête sur un trafic de viande de cheval impropre à la consommation, qui avait déjà abouti à dix mises en examen en 2013. Outre les neuf vétérinaires, deux vendeurs de chevaux et l'actuel directeur de cabinet du maire de Narbonne (qui n'exerçait pas ces fonctions à l'époque des faits reprochés) ont été interpellés et placés en garde à vue.
Dix personnes, dont l'organisateur présumé du réseau, un grossiste en viande chevaline, avaient été mises en examen en décembre 2013 à Marseille dans le cadre de l'enquête sur ce trafic, mis au jour dans le sud de la France et aux ramifications internationales. "Cette phase vise les professionnels de la filière qui participaient à la fraude documentaire de la filière et notamment ceux qui ont fourni les papiers permettant le trafic de viande", selon une source anonyme citée par l'AFP.
Si, dans ce dossier, la viande de cheval était bien vendue sous cette étiquette-là – à la différence de l'affaire Spanghero, du nom de l'entreprise audoise qui faisait passer de la viande de cheval pour du bœuf –, l'affaire avait à nouveau éprouvé la filière.
Un trafic sur plusieurs départements
La tête supposée du réseau, Patrick Rochette, avait été mis en examen en 2013 pour "faux et usage de faux, tromperie et association de malfaiteurs pour établissement de faux administratifs", et laissé libre sous contrôle judiciaire. Neuf autres personnes avaient été mises en examen et placées sous contrôle judiciaire pour des chefs similaires, notamment "faux et usage de faux" et "tromperie".
Installé à Narbonne (Aude), Patrick Rochette y faisait abattre en moyenne une dizaine de chevaux par semaine. Le négociant avait également ouvert en 2011 une boucherie dans une galerie commerciale, disposant d'une importante chambre froide. Les animaux qu'il revendait, achetés à bas prix, provenaient de centres équestres, de particuliers ou encore du laboratoire pharmaceutique Sanofi. L'un des sites du groupe en Ardèche aurait cédé des animaux entre 2010 et 2012 à un marchand de chevaux du Gard, qui les aurait ensuite vendus au responsable présumé du trafic.
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