Agression homophobe dans le Tarn : trois mineurs condamnés à sept mois de prison avec sursis

Un adolescent de 17 ans avait été roué de coups par plusieurs jeunes en septembre. La justice a retenu mercredi le caractère homophobe de l'agression.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Trois mineurs ont été condamnés le 18 décembre 2024 à sept mois de prison avec sursis probatoire pour une agression homophobe contre un adolescent de 17 ans à Mazamet (Tarn) (photo d'illustration). (DAMIEN MEYER / AFP)
Trois mineurs ont été condamnés le 18 décembre 2024 à sept mois de prison avec sursis probatoire pour une agression homophobe contre un adolescent de 17 ans à Mazamet (Tarn) (photo d'illustration). (DAMIEN MEYER / AFP)

Trois mineurs ont été condamnés mercredi par le tribunal pour enfants de Castres à des peines de sept mois de prison avec sursis probatoire pour l'agression homophobe fin septembre d'un jeune de 17 ans, a appris franceinfo, vendredi 20 décembre, auprès de l'un de leur avocat, Jean-Antoine Escande, confirmant une information de  France Bleu Occitanie. L'audience a eu lieu à huis clos puisque les cinq prévenus sont mineurs.

Accompagnée d'une amie à qui il rendait visite à Mazamet (Tarn), la victime avait été prise à partie le 21 septembre par une dizaine de jeunes qui l'avaient rouée de coups après avoir appris son homosexualité. L'affaire avait suscité de nombreuses réactions indignées, dont celles du secrétaire d'Etat de l'époque, chargé de la lutte contre les discriminations, Othman Nasrou, de l'association Stop Homophobie, ou encore de la présidente PS de la région Occitanie, Carole Delga.

Cinq jeunes, deux filles et trois garçons, étaient jugés. Les trois garçons ont été condamnés à sept mois de prison avec sursis probatoire pour vol et violences en réunion, et le caractère homophobe de l'agression a bien été retenu. L'un des trois garçons, défendu par Jean-Antoine Escande, a fait appel de cette décision. Les deux jeunes filles, reconnues coupables pour l'une de violences, pour l'autre de vol avec violences (un téléphone a été volé avant d'être rendu dans la bagarre), ont écopé de peines éducatives. Elles ont fait appel, précise leur avocat Jean-Antoine Escande.

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