Annecy : la collégienne, qui a grièvement brûlé une autre élève, avait acheté de l'alcool à brûler quelques jours avant
La collégienne, qui a brûlé sa camarade à Annecy (Haute-Savoie), en l'aspergeant d'un liquide inflammable, a reconnu les faits lors de son audition, jeudi. La victime est toujours entre la vie et la mort.
La collégienne qui a grièvement brûlé une camarade, mercredi matin à Seynod, sur la commune d'Annecy en Haute-Savoie, a reconnu les faits au cours de son audition et avoué avoir acheté de l'alcool à brûler quelques jours avant, rapporte France Bleu Pays de Savoie, jeudi 25 mai. Plus tôt dans la journée, la garde à vue de la jeune fille de 15 ans avait été prolongée. Le pronostic vital de la victime est toujours engagé.
#Agression dans un collège à #Annecy, l'adolescente de 15a qui a brûlé une jeune fille mercredi "avait acheté de l'alcool à brûler"
— FBleu Pays de Savoie (@bleusavoie) 25 mai 2017
Au cours de son audition, la collégienne a indiqué avoir acheté de l'alcool à brûler quelques jours avant de passer à l'acte, ce qui laisse penser à un geste prémédité. Pour emmener discrètement ce produit à l'intérieur du collège, elle l'a transvasé dans une sorte de gourde. Elle n'a emporté que 50 centilitres, mais c'est une quantité suffisante pour infliger de très graves blessures.
Les enquêteurs ont aussi entendu plusieurs élèves du collège. Il en ressort que les deux adolescentes, qui n'étaient pas dans la même classe, se connaissaient depuis plusieurs années. Elles étaient copines jusqu'à leur entrée en troisième, mais depuis, leurs relations s'étaient tendues, même si pour l'instant les raisons de leur brouille restent assez floues.
Règlement de comptes dans la cour de récréation
Les faits se sont déroulés mercredi vers 10 heures durant la récréation, au collège Le Semnoz. Les deux adolescentes, âgées de 15 ans, se sont isolées dans un coin de la cour pour s'expliquer. L'une d'elles a aspergé l'autre d'un liquide inflammable et y a mis le feu. La victime a été transportée dans un état grave à l'hôpital Edouard Herriot de Lyon, qui abrite le centre des grands brûlés. Elle y a été placée dans un coma artificiel.
L'auteure de l'agression a été interpellée peu après avoir quitté le collège et placée en garde à vue. Une enquête pour tentative d'assassinat a été ouverte.
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