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Après le drame d'Echirolles, une marche blanche pour apaiser les esprits

Trois jours après le meurtre de deux jeunes dans un parc de la banlieue de Grenoble, les appels à l'apaisement se multiplient. A l'origine de ce drame, un différend entre le frère d'une des victimes et certains des assaillants, toujours recherchés par la police. Une marche blanche est prévue mardi à 18 heures.

Article rédigé par Caroline Caldier
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Maxppp)
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Les familles de
Sofiane et Kevin, lynchés vendredi soir par une quinzaine de jeunes, ont lancé
dès ce week-end des appels au calme. Ce lundi le président de la République leur a téléphoné pour exprimer son soutien. La mère de Kévin, Aurélie Noubissi, a demandé
"réparation" et "justice" et un peu plus de sécurité pour
son quartier avec "des choses très simples" , comme l'éclairage, la vidéosurveillance
ou la police de proximité.

"Je n'ai aucune
haine... Plutôt de la pitié" (Aurélie Noubissi, mère de Kévin)

Objectif : éviter que
les jeunes cherchent à se venger. Depuis des années la rivalité existant entre
les deux quartiers de la Villeneuve, à cheval entre Grenoble et Echirolles, alimente
les violences. "Nous appelons tous les élèves, tous les jeunes
d'Echirolles et d'ailleurs, tous les parents, à la dignité et à
l'apaisement"
, ont déclaré lundi matin les professeurs du lycée Marie
Curie d'Echirolles, où avaient été scolarisés les deux victimes, dans un
message lu aux élèves.

Le maire (PC)
d'Echirolles, Renzo Sulli, a lui réclamé plus de moyens en effectifs policiers
et le classement de la ville en zone de sécurité prioritaire. "Mais la
réponse n'est pas seulement policière. Il faut qu'on redonne de l'espoir aux
jeunes par des politiques éducatives, d'insertion et de formation"
, a-t-il
ajouté.

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