Meurtre dans une mosquée : "Il était indigne de la France que cette minute de silence n'ait pas lieu", réagissent les soutiens et la famille d'Aboubakar Cissé

L'Assemblée nationale a rendu hommage, mardi, à Aboubakar Cissé tué vendredi dans une mosquée du Gard.

Article rédigé par franceinfo
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Une minute de silence a été respecté le 29 avril 2025 à l'assemblée en hommage à Aboubakar Cissé, Malien de 22 ans tué dans une mosquée du Gard. (LUDOVIC MARIN / AFP)
Une minute de silence a été respecté le 29 avril 2025 à l'assemblée en hommage à Aboubakar Cissé, Malien de 22 ans tué dans une mosquée du Gard. (LUDOVIC MARIN / AFP)

"Il était indigne de la France que cette minute de silence n'ait pas lieu", a déclaré Aminata Konaté-Boune, vice-présidente de la Confédération internationale des associations soninké, au micro de France Inter  mardi 29 avril, après que l'Assemblée nationale a rendu hommage à Aboubakar Cissé, Malien de 22 ans tué vendredi dans une mosquée du Gard.

"La présidente de l'Assemblée nationale est revenue à la raison", a salué Aminata Konaté-Boune. Yaël Braun-Pivet avait en effet initialement écarté l'hommage, demandé par le Nouveau Front populaire (NFP), mardi matin, en conférence des présidents. La présidente de l'Assemblée nationale s'était justifiée en expliquant qu'il n'y avait plus de minute de silence "pour des cas individuels", selon une règle adoptée fin janvier, selon son entourage au service politique de franceinfo.

Cette minute de silence a aussi été bienvenue pour la famille d'Aboubakar Cissé, encore sonnée par ce meurtre. "Ça nous fait très très mal", a déclaré son cousin Yoro Cissé au micro de France Inter. "Tout ce qu'on demande à l'État, c'est que la justice soit faite".

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