: Vidéos Attentat à Arras : trois séquences à retenir des obsèques du professeur Dominique Bernard
La cathédrale d'Arras a accueilli, jeudi matin, les funérailles du professeur de français, en présence d'Emmanuel Macron, son épouse Brigitte et le ministre de l'Education nationale, Gabriel Attal.
Un homme "sensible et discret" qui "n'aimait pas le bruit et la fureur du monde". Avec émotion et sous haute surveillance, Arras a rendu un dernier hommage à Dominique Bernard, jeudi 19 août. Des dizaines de personnes se sont rassemblées sur la place des Héros pour suivre la cérémonie et dire un dernier au revoir au professeur de français de 57 ans, tué devant son lycée lors d'un attentat. Le cercueil a remonté l'allée centrale de la cathédrale avec en accompagnement musical la Sicilienne du compositeur Jean-Sébastien Bach. Emmanuel Macron, son épouse Brigitte et le ministre de l'Education nationale, Gabriel Attal, étaient notamment présents. Franceinfo revient sur les trois séquences marquantes de cette cérémonie.
"Il n'aimait pas le bruit et la fureur du monde" : l'émouvant message de sa femme Isabelle
Son épouse, Isabelle, elle aussi enseignante, a évoqué son mari, son amour des arts, de la littérature, de la philosophie, de la poésie, du cinéma, ou encore du théâtre. "Il n'aimait pas la foule, ni les honneurs. Les cérémonies qu'il avait en horreur. Sensible et discret, il n'aimait pas le bruit et la fureur du monde. Il aimait profondément ses filles, sa mère et sa sœur. Nous nous aimions."
"Je crois aux êtres qui embellissent tout sur leur passage" : l'hommage de ses filles
"Je crois aux êtres sensibles qui savent recevoir et donner de l'amour en équilibre, qui écoutent et parlent aussi." Les filles de Dominique Bernard ont également lu quelques mots. "Je crois aux êtres qui embellissent tout sur leur passage, dont la vie est un art et qui charment avec leurs dons", a-t-on pu entendre.
"Je n'oublierai jamais ta silhouette sur le perron du lycée Gambetta" : les mots d'une ancienne collègue
"Ta silhouette, je la vois dans la salle des profs, je vois ta chemise, toujours, le gobelet que tu tiens, ton sourire malicieux parce que tu as un truc marrant à dire", a poursuivi une collègue, Aurélie. "Te voilà élevé au rang des martyrs, toi, l'homme discret. Une passion en replace une autre. Et quelle perte pour le monde. Je n'oublierai jamais ta silhouette sur le perron du lycée Gambetta."
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