Attentat de la rue Copernic : le parquet demande le renvoi aux assises du seul suspect, 37 ans après
Le parquet estime "les charges suffisantes" à l'encontre d'Hassan Diab, tout en relevant qu'il existe des "doutes" sur sa présence à Paris au moment des faits. Le 3 octobre 1980, quatre personnes avaient été tuées et une quarantaine d'autres blessées par une explosion devant une synagogue.
Selon les informations de franceinfo, le parquet de Paris a requis le renvoi devant une cour d'assises spéciale d'Hassan Diab, unique suspect de l'attentat commis en 1980 devant la synagogue de la rue Copernic à Paris. Il est poursuivi pour "assassinat en relation avec une entreprise terroriste, tentative d'assassinats en relation avec une entreprise terroriste, et destruction volontaire de bien par l'effet d'une substance explosive ou incendiaire en relation avec une entreprise terroriste", précise le parquet.
Le parquet estime "les charges suffisantes" à l'encontre d'Hassan Diab, tout en relevant qu'il existe des "doutes" sur sa présence à Paris au moment des faits qui devront être débattus devant la cour, selon une des sources. Extradé en novembre 2014 du Canada et placé depuis en détention provisoire, le Libano-Canadien a toujours clamé son innocence dans l'attaque, qui a fait quatre morts et une quarantaine de blessés.
Dix kilos d'explosif dans la sacoche d'une moto
Le 3 octobre 1980, à 18h40, alors que le grand rabbin Williams lit la prière des morts, une forte explosion retentit dans la synagogue de la rue Copernic. Dix kilos d'explosif pentrite, dissimulés dans la sacoche d'une moto garée devant l'édifice, viennent d'exploser, tuant quatre personnes et faisant une quarantaine de blessés. Il s'agit du premier attentat mortel contre la communauté juive de France depuis la Libération.
L'enquête, l'une des plus anciennes instructions encore en cours à Paris, attribue l'attentat, non revendiqué, au Front populaire de libération de la Palestine-Opérations spéciales, un groupe né d'une scission du FPLP, et les renseignements français identifient, en 1999, Hassan Diab comme celui qui a confectionné l'engin explosif. Ce dernier assure qu'il se trouvait à Beyrouth (Liban) au moment des faits.
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