Cadavres retrouvés dans la Seine : l'énigme en passe d'être résolue ?

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Article rédigé par franceinfo - H. Babay, J. Lonchampt, N. Salem, J. Duboz, T. Le Bras, F. Goncalves, J. Chouquet - Édité par l'agence 6Medias
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Dans l'affaire des quatre corps repêchés dans la Seine, un SDF en situation irrégulière a été mis en examen, dans l'après-midi du dimanche 24 août. Il est suspecté d'être un tueur en série et il pourrait s'agir de crimes homophobes.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité. 


Quatre corps, et finalement un seul suspect. Plus de dix jours après leur découverte, on en sait désormais plus sur les quatre hommes retrouvés dans la Seine. Ils seraient les victimes d'un même criminel. La police le définit comme un tueur en série. Il a été mis en examen pour meurtre, dimanche 24 août, après 96 heures de garde à vue.

Le suspect se nommerait Monji H., un SDF âgé d'une vingtaine d'années, d'origine nord-africaine, connu de la justice pour vol et recel de vol. "Il a été placé en détention provisoire, il a contesté les faits et, durant le reste de la garde à vue, il a gardé le silence", commente Me Antoine Ory, l’avocat du suspect présumé.

Un camp de SDF connu des quatre victimes

Le suspect a été identifié grâce à son ADN, retrouvé sur le lieu de découverte des corps. Toutes les victimes résidaient à proximité de Choisy-le-Roi (Val-de-Marne) et auraient été assassinées durant une période de seulement 16 jours. Les trois premières, âgées d'une vingtaine d'années, étaient des sans-domicile fixe, de nationalité nord-africaine. La quatrième a un profil très différent : un homme de 48 ans, de nationalité française, qui vivait avec son compagnon. Leur lien : un camp de SDF, fréquenté très récemment, et connu des quatre victimes.

"Manifestement, ces personnes se rencontraient à proximité de la Seine, à un endroit où la communauté homosexuelle avait des rendez-vous", explique Frédéric Le Coent, le secrétaire départemental d'Alliance Police Val-de-Marne. Si le suspect est resté muet en garde à vue, la piste d'un crime homophobe en série est sérieusement envisagée.

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