Cambriolage au Louvre : les musées sont-ils la nouvelle cible des braqueurs ?

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Article rédigé par France 2 - B. Chavatte, V. Jové - Edité par l'agence 6Médias
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Le Musée du Louvre, cambriolé en plein jour dans la matinée du dimanche 19 octobre, n'est pas le seul musée en France à avoir subi des braquages. En septembre 2025, le Muséum d'histoire naturelle de Paris s'est vu voler six kilos d'or. Comment expliquer que les musées intéressent autant les braqueurs ?

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.


En seulement deux mois, quatre cambriolages d'envergure ont secoué le monde de l'art en France. Au Muséum d'histoire naturelle de Paris, 6 kilos d'or ont été dérobés en septembre. À Limoges (Haute-Vienne), trois pièces de porcelaine pour un montant de 6 millions d'euros. À Saran (Corrèze), plusieurs objets précieux dans un double cambriolage à la mi-octobre.

La piste des collectionneurs

Des pièces souvent impossibles à revendre pour les malfaiteurs, alors à qui profite le crime ? "Il y a des collectionneurs multimilliardaires qui peuvent être impliqués dans d'autres affaires illicites, qui, pour leur plaisir personnel, vont payer une équipe pour aller récupérer telle ou telle œuvre. C'est vraiment pour des commandes spécifiques, pour un réseau très spécifique", décrypte Jean-Marie Godard, journaliste spécialiste de sécurité.

Sécuriser les œuvres, une affaire complexe et coûteuse. Le Louvre, à lui seul, abrite 35 000 œuvres d'art.

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