Cambriolage au musée du Louvre : une onde de choc à l'international

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Article rédigé par France 2 - C. Guttin, P. Mauger, M. Birden, S. Lerch, O. Longueval, L. Soudre, ICI Régions, L. Barbier. Édité par l'agence 6Medias
France Télévisions

L'onde de choc est immense, après le cambriolage au musée du Louvre du dimanche 19 octobre. Et ce tant en France qu'à l'étranger, où le casse spectaculaire sidère les médias. 

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.


Lundi 20 octobre, à Paris, la fenêtre du musée du Louvre, par laquelle sont entrés les cambrioleurs, est plus photographiée que la Joconde. Un vol rocambolesque qui a choqué les visiteurs venus du monde entier. "C'est un trésor national, c'est ça qui est triste. Certains disent que les voleurs pourraient désassembler les pièces et vendre les diamants séparément. Ça serait absolument terrible", réagit une femme. "C'est incroyable et j'espère qu'ils vont retrouver quand même ce trésor parce qu'on ne peut pas laisser passer ça, c'est une humiliation nationale. Et tout le monde là, je vois plein d'étrangers, ils n'ont plus à la Tour Eiffel, ils viennent ici pour voir la fenêtre", confie un homme.

Car l'annonce du cambriolage express, quelques minutes à peine, fait désormais les gros titres partout à l'étranger, comme à la télévision au Royaume-Uni : "Fermeture du Louvre à Paris aujourd'hui, alors que 60 enquêteurs essaient de retrouver les malfaiteurs."

La sécurité, un investissement pas fiable à 100%

Aux États-Unis, c'est l'inquiétude sur le devenir des bijoux. Le nouveau ministre de l'Intérieur a demandé à tous les préfets de renforcer les dispositifs de sécurité autour des établissements culturels. Une demande que n'a pas attendue le musée des Beaux-Arts de Bordeaux (Gironde). Depuis 2024, le site a multiplié le nombre d'agents et de caméras. "On a doublé le nombre de caméras, on avait 150 caméras, on est passé à 300 caméras. Caméras de nouvelle génération qui permettent de détecter les mouvements anormaux, et on a une douzaine d'agents qui se relaient sept jours sur sept, pour regarder tout mouvement anormal à l'intérieur de nos musées", détaille Blandine Martre, la directrice générale des affaires culturelles à Bordeaux.

Pourtant, Charles Couty, directeur du musée privé Jean Couty à Lyon (Rhône), le reconnaît, il est difficile de garantir à 100% la sécurité des précieuses toiles : "Si vous avez des gens avec des disqueuses qui arrivent, l'agent de sécurité n'est pas un policier, il n'est pas armé. Donc je pense que dans tous les musées, ce sera la même chose." Ce lundi, un nouveau vol a été constaté au musée de Langres, en Haute-Marne. Un trésor de pièces d'or et d'argent.

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