Cinq hommes en détention provisoire, accusés d'avoir dépouillé des personnes âgées en Île-de-France, en Seine-Maritime et dans le Nord

Ils se faisaient passer pour de faux policiers ou gendarmes afin de pénétrer au domicile des victimes. Le préjudice est estimé à 620 000 euros.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Un officier de la gendarmerie nationale. Image d'illustration. (MICHEL CLEMENTZ / MAXPPP)
Un officier de la gendarmerie nationale. Image d'illustration. (MICHEL CLEMENTZ / MAXPPP)

Cinq hommes ont été mis en examen et placées en détention provisoire, accusées d'avoir dépouillé de nombreuses personnes âgées en Île-de-France, mais aussi en Seine-Maritime et dans le Nord, annonce la gendarmerie dans un communiqué vendredi 7 février. Ces cinq hommes, âgés de 23 à 55 ans, ont été placés en garde à vue mardi par la section de recherches de Versailles, après avoir été interpellées avec le renfort de la brigade de recherche et d'intervention (BRI).

Le mode opératoire décrit par la gendarmerie était "souvent le même à quelques variantes près : Au petit matin, une équipe de faux policiers ou de faux gendarmes alerte des personnes âgées". Ces voleurs prétendent qu'un cambriolage vient de se produire et qu'il s'agit de retrouver les auteurs. "Au besoin, des mises en scène fantaisistes sont déployées : dégradation de la porte de l'habitation, liasse de billets perdue par les cambrioleurs dans le jardin lors de leur fuite", décrit la gendarmerie.

Munis de fausses cartes de police

Le but pour les faux gendarmes : "S'introduire dans le domicile et faire croire davantage en leur scénario. Un bibelot est discrètement récupéré une fois à l'intérieur et exhibé à la fausse victime afin de lever les derniers doutes sur le cambriolage qui se serait commis chez les personnes âgées", ajoute la gendarmerie.

Les victimes sont ensuite poussées à "vérifier que les bijoux et l'argent sont encore là. Le tout est ensuite récupéré par les malfaiteurs pour vérifier les empreintes laissées dessus par les prétendus cambrioleurs". Les voleurs sont allés jusqu'à faire varier les membres "qui allaient au contact des victimes" pour brouiller les pistes et faire varier les descriptions des personnes impliquées dans les plaintes. Ils étaient munis "de fausses cartes de police, des casquettes ou vêtements siglés et des talkie-walkie".

Seize vols et neuf tentatives ont été constatés. Ces voleurs sont accusés d'avoir agi dans les Yvelines, Val-d'Oise, Hauts-de-Seine, Seine-et-Marne, Essonne, Nord et Seine-Maritime. Deux voitures, une caravane, une montre Rolex et de l'argent liquide ont été saisis.

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