Deux hommes interpellés après une violente séquestration à Saintes, en Charente-Maritime

Dans la nuit du 16 au 17 août, un homme de 44 ans a été enlevé à bord d'un fourgon, avant d'être passé à tabac. Les deux suspects sont déjà très connus des policiers saintais.

Article rédigé par franceinfo, avec ICI La Rochelle
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Des officiers de police judiciaire (Photo d'illustration). (DENIS CHARLET / AFP)
Des officiers de police judiciaire (Photo d'illustration). (DENIS CHARLET / AFP)

Deux hommes ont été interpellés après une violente séquestration à Saintes (Charente-Maritime). Les suspects, qui ont reconnu les faits en garde à vue, seront jugés en comparution immédiate mardi. Ils ont été incarcérés après leur défèrement devant le procureur de la République de Saintes, rapporte dimanche 24 août ICI La Rochelle (ex-France Bleu).

Dans la nuit du 16 au 17 août, un homme de 44 ans a été enlevé à bord d'un fourgon à Saintes. Pendant sa séquestration, la victime a été passée à tabac. Dix jours d'ITT (incapacité totale de travail) lui ont été délivrés. Après avoir porté plainte à la gendarmerie de Marennes, l'homme a reconnu ses agresseurs sur photos. Les policiers du Service interdépartemental de la police judiciaire (SIPJ) et du commissariat de Saintes ont mis quatre jours à localiser les deux suspects, déjà très connus des policiers saintais.

Battu et enfermé dans une malle

En garde à vue, les mis en cause ont expliqué avoir donné rendez-vous à la victime le samedi 16 août devant un restaurant de Saintes. L'homme a accepté de monter dans un fourgon. Puis, à l'intérieur du véhicule, il est frappé, notamment avec une batte de baseball, et placé dans une malle. Il a été relâché six heures plus tard devant le même restaurant. Les suspects contestent en revanche avoir tiré avec un revolver près du visage de la victime, comme celle-ci l'affirme. Du sang a bien été retrouvé dans le fourgon, mais aucun élément balistique, ni douille, ni ogive, ne permet pour l'heure d'étayer cette accusation, a appris ICI La Rochelle de source proche de l'enquête.

Le mobile reste à éclaircir. La victime affirme que ses agresseurs voulaient obtenir le nom de la personne qui leur avait volé un véhicule contenant de la drogue. Les suspects contestent et déclarent n'avoir voulu que retrouver du matériel de chantier disparu. Ils seront jugés pour association de malfaiteurs, enlèvement-séquestration et violences aggravées.

Commentaires

Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.