Disparition d'Agathe Hilairet : une semaine après, où en est l'enquête pour retrouver la joggeuse ?
La jeune femme de 28 ans n'a plus donné signe de vie depuis qu'elle a quitté le domicile de ses parents à Vivonne pour aller courir jeudi dernier.
Le mystère reste entier. Une semaine après la disparition d'Agathe Hilairet, dans la Vienne, les recherches engagées pour retrouver la joggeuse n'ont pas permis de retrouver cette femme de 28 ans. Elle n'a plus donné signe de vie depuis qu'elle a quitté le domicile de ses parents, le 10 avril, à Vivonne, pour aller courir. La phase opérationnelle sur le terrain s'est achevée jeudi 17 avril pour laisser place à l'enquête judiciaire, ouverte pour "enlèvement et séquestration". Franceinfo fait le point sur ce qui a été fait jusqu'à présent et sur la suite des investigations.
Les gendarmes ont ratissé la zone
Le téléphone portable de la jeune femme a été localisé pour la dernière fois le jeudi 10 avril dans l'après-midi à Voulon, au sud de Vivonne, entre les lieux dits Les Grands Ormeaux et Le Champ Salaud. C'est donc dans ce secteur boisé que se sont concentrées les recherches sur le terrain. De jeudi à samedi, une large zone de 100 km2 a été ratissée par une centaine de gendarmes, épaulés par des militaires, des sapeurs-pompiers, des agents de la Protection civile et des membres de l'association Vivonne Loisirs à laquelle la disparue appartient. Ils étaient appuyés par des plongeurs sondant les cours d'eau et par un hélicoptère avec caméra thermique et drones.
Depuis dimanche, les recherches se sont resserrées sur un secteur d'environ 3 km2 autour de Vivonne et ont continué lundi avec une centaine de gendarmes aidés par des chiens. "Plusieurs pistes ont été explorées, à partir des marquages qui ont pu être effectués", a précisé le procureur de la République dans un communiqué. "L'objectif était de couvrir et de ratisser avec précision tous les lieux susceptibles d'avoir été empruntés par la joggeuse."
Un dernier ratissage a été effectué dans la matinée du jeudi 17 avril, avec un dispositif plus important sur le terrain, composé de 124 gendarmes. Comme l'explique une source au sein de la gendarmerie à France Télévisions, l'objectif était de contrôler les véhicules, joggeurs, cyclistes et piétons qui ont l’habitude d’emprunter cette route le jeudi, une semaine jour pour jour après la disparition.
Un juge d'instruction a repris l'enquête
Lundi, le parquet de Poitiers a ouvert une information judiciaire contre X pour "enlèvement et séquestration". Le changement du cadre de la procédure, confiée désormais à un juge d'instruction, est "nécessaire" pour "renforcer les moyens de l'enquête judiciaire", a expliqué le procureur de Poitiers, Cyril Lacombe, sans rien dire d'une éventuelle piste privilégiée par les gendarmes.
La disparue, qui pratique le trail et souffre d'anorexie, parcourait des distances supérieures à 15 ou 20 km à chacune de ses sorties. "Je n'ai pas eu le sentiment de voir quelqu'un de malheureux, on est tous surpris par cette disparition car elle connaissait parfaitement le parcours", a témoigné un membre de son club auprès de l'AFP.
Quelque 178 signalements ont été faits auprès de la section de recherches de Poitiers depuis l'appel à témoins lancé vendredi. Les forces de l'ordre appellent toujours toute personne ayant vu Agathe Hilairet ou disposant de tout autre élément à se manifester auprès de la gendarmerie de Vivonne au 05 49 43 41 15.
Les investigations se poursuivent
Les investigations vont désormais se poursuivre dans le cadre de la cellule nationale d'enquête, composée d'une vingtaine d'enquêteurs de la section de recherches de Poitiers mais aussi d'autres unités de Nouvelle-Aquitaine, explique une source au sein de la gendarmerie à franceinfo. Si de nouvaux éléments apparaissent, "il n'est pas exclu que l'on revienne à une phase de recherches sur le terrain".
Comme dans les affaires de la mort du petit Emile ou du meurtre de Lina, tous les éléments collectés sur le terrain pendant la phase de recherches opérationnelles vont être minutieusement analysés. Le cadre de l'information judiciaire va permettre "de poursuivre les investigations techniques, les analyses (ADN et numériques), les auditions, les perquisitions", avait souligné le procureur. Des recoupements vont être effectués et la téléphonie et d'éventuels éléments de vidéosurveillance passés au crible.
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