Mort de la joggeuse Agathe Hilairet dans la Vienne : un suspect connu au fichier des auteurs d'infractions sexuelles et violentes en garde à vue

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Article rédigé par France 2 - N. Perez, E. Regaud, A. Morel, A. Lopez. Édité par l'agence 6Medias
France Télévisions

Trois hommes ont été interpellés mercredi dans l'enquête sur la mort d'Agathe Hilairet, joggeuse de 28 ans disparue le 10 avril dernier dans la Vienne. D'important moyens avaient été déployés pour la retrouver, son corps avait finalement été retrouvé un mois plus tard.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.


L'enquête sur la mort d'Agathe Hilairet vient de franchir une nouvelle étape. Un homme est en garde à vue depuis mercredi 10 septembre, interrogé par les gendarmes. Deux autres personnes interpellées avec lui près de Poitiers (Vienne) ont été relâchées dans la matinée ce jeudi. La nouvelle a très vite fait le tour de la commune de Vivonne, là où vivait la jeune femme disparue il y a cinq mois alors qu'elle faisait un jogging.

"C'est un drame qui s'est déroulé, une famille qui est en deuil. Donc c'est bien si la justice et les policiers arrivent à avoir une finalité à leur enquête", réagit une habitante. Une autre se dit "soulagée" : "Je vais peut-être pouvoir aller marcher. Dans le secteur où elle a été retrouvée, j'allais marcher, mais je marche toute seule. Maintenant, je me cantonne autour de Vivonne", confie-t-elle.

Une garde à vue qui pourrait apporter des réponses

Agathe Hilairet, 28 ans, a disparu le 10 avril dernier alors qu'elle courait sur un chemin forestier près de Vivonne. Un mois plus tard, le corps de la jeune sportive a été retrouvé par un promeneur dans la forêt, à quelques kilomètres de chez elle. Les investigations vont très vite s'orienter vers la piste criminelle, car la montre connectée de la joggeuse a cessé d'émettre à plusieurs centaines de mètres du lieu où elle a été retrouvée. Une preuve, selon les enquêteurs, que son corps a été transporté.

L'autopsie n'a pas permis de déterminer les causes exactes de la mort. L'interrogatoire du suspect pourra peut-être apporter des réponses. L'homme est connu au fichier des auteurs d'infractions sexuelles et violentes. Sa garde à vue est toujours en cours.

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