Procès de Cédric Jubillar : son fils de 11 ans l'accuse de violence et de maltraitance

Publié le 14/10/2025 16:13 Mis à jour le 14/10/2025 18:34

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France 2 - M. Lassaga, M. Mouamma, N. Trau - Édité par l'agence 6Medias

France Télévisions

Lundi 13 octobre, le fils de Cédric Jubillar, Louis, âgé de 11 ans, a pris la parole dans une lettre qui a été lue à l'audience devant la cour d'assises. Il y décrit un père violent et l'accuse de maltraitance. "Il m'insultait beaucoup", écrit-il avec ses mots d'enfant.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.

L'interrogatoire de Cédric Jubillar vient de se terminer. Un moment fort attend la cour, lundi 13 octobre. C'est Louis, son fils de 11 ans, qui, à travers une lettre, décide de parler de son père. Pour l'occasion, il l'appelle Cédric : "Cédric me demandait de m'agenouiller, les mains sur la tête pendant 30 minutes quand je faisais une bêtise. Il me punissait quand maman travaillait et me demandait de ne pas le dire à maman."

Il évoque également ses souvenirs de la soirée du 15 décembre 2020. Des déclarations en contradiction avec celles de son père : "J'ai entendu une dispute. Pour qu'ils s'arrêtent, j'ai jeté un Lego dans le couloir. Cédric est venu me voir. Je faisais semblant de dormir." Après la lecture de la lettre, la présidente du tribunal demande à Cédric Jubillar : "Qu'est-ce que vous en pensez ?", "Que c'est triste", répond-il, impassible, sans émotion particulière.

"On ne peut plus attendre grand-chose de Cédric Jubillar"

"De la part de Cédric Jubillar, je crois qu'on ne peut plus en attendre grand-chose. J'ai essayé jusqu'au bout, dans l'intérêt des enfants, d'essayer de lui faire comprendre qu'ils avaient besoin d'un endroit pour se recueillir, qu'ils avaient besoin de la vérité. Lui, il dit qu'il n'a pas de vérité, qu'il aimerait lui aussi se recueillir sur une tombe", se désole Me Malika Chmani, avocate des enfants des époux Jubillar.

Après huit heures d'interrogatoire, quatorze jours d'audience, Cédric Jubillar ne s'est pas livré. Les parties civiles dénoncent ses approximations, ses dénégations. Lui a répété maintes fois qu'il était innocent. "Moi, ce que je vois, c'est que sur le déroulement de sa soirée, sur ce qu'il dit avoir fait lors de la soirée, il ne s'est pas contredit depuis le premier jour", assure Me Alexandre Martin. L'heure est maintenant aux plaidoiries. Le verdict est attendu vendredi 17 octobre.