Mort du petit Émile : des zones d'ombre restent à éclaircir dans l'enquête

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Article rédigé par franceinfo - T. Cuny, Y. Kadouch
France Télévisions

La piste criminelle est désormais privilégiée dans l'enquête sur la mort du petit Émile. Mais des points d'ombre subsistent, tels que le lieu de l'accident ou du crime et la manière dont le corps de l'enfant a été transporté.

Après quatre gardes à vue, plus de 40 heures d'audition jour et nuit, et des perquisitions chez les grands-parents, l'oncle et la tante, l'enquête sur la mort d'Émile progresse. Désormais, la piste criminelle est privilégiée. L'enfant, âgé de deux ans et demi, a subi un choc à la tête. Pour la première fois, les investigations mettent en évidence une intervention humaine. Les dizaines d'analyses ultra-sophistiquées révèlent que les vêtements découverts à quelques mètres des ossements n'ont pas été en contact avec le corps en décomposition. Une avancée majeure dans la chronologie des faits, mais des zones d'ombre restent à éclaircir, telles que le lieu de l'accident ou du crime et la manière dont le corps a été transporté.

La piste familiale n'est pas refermée

Les quatre personnes gardées à vue sont ressorties libres, mais le procureur a indiqué que la piste familiale n'était pas refermée. Le profil du grand-père interroge. Dans les écoutes téléphoniques, ses enfants auraient évoqué des violences commises par leur père. La dernière image de lui est celle d'un homme qui perd son sang-froid face à la présence de journalistes devant son domicile. Les 17 personnes présentes le jour de la disparition d'Émile au Haut-Vernet sont au cœur des investigations.

Regardez l’intégralité de ce reportage dans la vidéo ci-dessus.

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