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Dordogne : après le meurtre d'un retraité, sa voisine mise en examen

Lors de sa garde à vue, la femme qui est suspectée a reconnu avoir caché le corps de l'octogénaire, mais jure ne pas avoir voulu le tuer.

Article rédigé par franceinfo - France Bleu Périgord
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Les enfants de la suspecte ont été gardés deux jours entiers en garde à vue par les enquêteurs. (GOOGLE MAPS)
Les enfants de la suspecte ont été gardés deux jours entiers en garde à vue par les enquêteurs. (GOOGLE MAPS)

Une mère de famille de 38 ans a été mise en examen et placée en détention provisoire mercredi 3 janvier pour le meurtre de son voisin, un retraité de 82 ans qui avait disparu depuis deux mois, rapporte France Bleu Périgord. Le corps de l'octogénaire a été retrouvé lundi 1er janvier, dans la cave de sa voisine, à Négrondes (Dordogne). La voisine affirme qu'il a tenté de la violer, qu'elle l'a repoussé et qu'il est tombé. Sa fille de 13 ans a également été placée sous le statut de témoin assisté.

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Les gendarmes ont alors placé toute la famille en garde à vue. La mère, sa fille de 13 ans, son fils de 16 ans, et son compagnon qui ne vit pas sur place. Mais seules la mère et sa fille ont été présentées au procureur de la République mercredi 3 janvier, en vue d'être poursuivies pour meurtre, rapporte France Bleu Périgord.

Lors de sa garde à vue, la trentenaire a reconnu avoir caché le corps de l'octogénaire, mais jure ne pas avoir voulu le tuer. La mère de famille accuse le vieil homme d'être venu chez elle d'avoir "pratiqué des attouchements sur elle", selon le parquet. Il serait tombé quand elle l'a repoussé. La tête du vieil homme a heurté un meuble, il ne s'est jamais relevé. La mère de famille a ensuite déplacé le corps jusqu'à chez elle pour le placer dans sa cave.

Aucun antécédent judiciaire 

Les enfants de la famille ont été gardés deux jours entiers en garde à vue par les enquêteurs. Finalement, le garçon de 16 ans et le compagnon de la femme ont été relâchés sans poursuites. Mais les enquêteurs ont été beaucoup plus soupçonneux pour la fille de 13 ans. Selon les informations de France Bleu Périgord, elle a menti sur son absence du collège un jour d'octobre, jour où sa mère est soupçonnée d'avoir tué le retraité. Un détail pas suffisant pour la soupçonner de complicité de meurtre, selon son avocat, Me Félix Gluckstein, qui dénonce un "acharnement" des enquêteurs.

La jeune fille de 13 ans a finalement été placée sous le statut de témoin assisté. Sa mère, en revanche, a été mise en examen mercredi pour meurtre, et placée en détention provisoire. Elle n'a aucun antécédent judiciaire, selon le procureur de la République de Périgueux. L'enquête a été confiée à une juge d'instruction de Périgueux.

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