: Vidéo Drame de la rue d'Aubagne à Marseille : deux mois après, "le quartier est mort, la ville est meurtrie"
Deux mois après l'effondrement de deux bâtiments qui a entraîné la mort de huit personnes rue d'Aubagne à Marseille, une Marseillaise, co-fondatrice de l'association Marseille en colère et dont la tante n'a pas pu réintégrer son logement, témoigne de son indignation et en appelle à Emmanuel Macron.
"Les pouvoirs publics quels qu'ils soient, l'Etat ou les municipalités, ne sont pas à la hauteur : le quartier est mort, la ville est meurtrie", affirme mercredi 9 janvier sur franceinfo Kaouther Ben Mohamed, co-fondatrice de l'association Marseille en colère, deux mois après l'effondrement de deux bâtiments qui a entraîné la mort de huit personnes rue d'Aubagne à Marseille. "Il y a une gestion calamiteuse (...) Aujourd'hui nous avons plus de 1 900 personnes qui sont délogées et évacuées de chez elles dans toute la ville", s'indigne la Marseillaise dont la tante, qui habitait rue d'Aubagne, n'a pas pu réintégrer son appartement.
"Aucun fonds spécial n'a été débloqué"
"Il n'y a aucun fonds spécial, ni moyens humains, qui sont débloqués par la plus haute instance de l'Etat, à savoir le président de la République, estime Kaouther Ben Mohamed, pour prendre en charge matériellement, physiquement, émotionnellement et médicalement ces personnes, parce que beaucoup aujourd'hui se trouvent dans un état de fragilité psychologique extrême, voire de dépression nerveuse."
"Il y a quelques personnes qui ont réintégré leur appartement il y a quelques jours dans des conditions calamiteuses, rapporte aussi la co-fondatrice de Marseille en colère. Elles ont retrouvé leur appartement dans un état minable, plein de poussière." "Elles n'ont pas été accompagnées, poursuit Kaouther Ben Mohamed. Pour les premières qui ont réintégré, les appartement étaient encore cadenassés par les pompiers, car les mises en sécurité d'usage en terme d'électricité et de gaz n'avaient pas été faites au préalable par la ville."
"Il n'y a pas de quoi faire à manger"
Kaouther Ben Mohamed déplore aussi les conditions de vie de ceux qui sont encore à l'hôtel. "Il n'y a pas de quoi faire à manger, ils vont s'alimenter à la maison des associations, qui ironie du sort, est fermée pour les professionnels pour cause de risque d'effondrement, mais qui accueille les personnes qui ont été délogées de chez elles pour manger le midi et le soir. C'est extrêmement compliqué en plein hiver de ressortir deux fois par jour pour des personnes déjà très fragilisées, et qui vivent telles des nomades."
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