Elu agressé en Gironde : quatre personnes, dont deux mineurs, placés en garde à vue

Un conseiller municipal de Gauriaguet a été frappé alors qu'il tentait de mettre fin à un rodéo urbain.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Temps de lecture : 2min
Une opération de contrôle de la gendarmerie nationale, le 18 avril 2025, sur la commune de Preignan (Gers). (ISABELLE SOURIMENT / HANS LUCAS / AFP)
Une opération de contrôle de la gendarmerie nationale, le 18 avril 2025, sur la commune de Preignan (Gers). (ISABELLE SOURIMENT / HANS LUCAS / AFP)

L'enquête progresse. Quatre personnes, dont deux mineurs, ont été placées en garde à vue, mardi 6 mai au matin, dans le cadre de l'enquête sur les violences subies par un élu, a communiqué le parquet de Libourne. Ce dernier a été agressé samedi alors qu'il tentait de mettre fin à un rodéo urbain samedi à Gauriaguet, en Gironde. Les quatre mis en cause sont âgés de 15,17, 18 et 21 ans, a simplement précisé le procureur de la République, Loïs Raschel.

Le conseiller municipal s'était adressé à "plusieurs individus effectuant un rodéo urbain", leur demandant de "cesser cette activité", avait écrit dimanche soir le magistrat dans un précédent communiqué. L'élu était venu à la rencontre d'une "quinzaine de motards", sur le terrain de ball-trap de la commune, après avoir failli se faire renverser par une moto, un peu avant 18 heures dans une rue du village, selon ses propos dans le quotidien régional Sud Ouest.

"Violemment frappé avec un objet métallique"

Le ton était alors monté et l'élu avait ensuite été "violemment frappé par l'un d'entre eux avec un objet métallique", selon son témoignage, rapporté par le parquet, qui précise qu'il a ensuite été "roué de nombreux coups", une fois au sol, avant de perdre connaissance. La victime, qui a ensuite été admise aux urgences, souffre de fractures à l'arcade, au nez et à la pommette droite.

En mars 2024, le Parlement a adopté une loi visant à mieux protéger les représentants locaux contre les violences. L'une des mesures phares du texte est l'alignement des sanctions sur celles prévues pour des violences à l'encontre de dépositaires de l'autorité publique, comme les policiers.

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