"En rentrant de la gym, ce gros machin était posé" : une Bretonne découvre un poteau électrique devant sa fenêtre qui donnait sur la mer
Catherine, qui habite Binic, assure n'avoir jamais été mise au courant de ces travaux de modernation du réseau électrique. Depuis, elle ne voit plus le petit port de pêche de la commune.
"Maintenant, je ne vois plus rien" : une habitante de Binic, dans les Côtes-d'Armor, a confié son désarroi à France Bleu Armorique, après la découverte d'un poteau électrique devant sa fenêtre de salon, mi-novembre. Catherine confie être tombée sur ce "gros machin" par hasard, en "rentrant de la gym" : elle assure n'avoir jamais été prévenue en amont d'une éventuelle installation devant chez elle.
"Avant, on voyait les bateaux rentrer. Maintenant, on voit un gros poteau", décrit-elle à nos confrères, juste devant la fenêtre de son salon. "On ne voit plus du tout le port de Binic. On aperçoit la mer, mais avant on regardait les bateaux rentrer. Quand il y avait des tempêtes, on voyait les vagues passer au-dessus de la jetée. Maintenant, je ne vois plus rien. Juste un gros poteau", précise-t-elle.
"On aurait pu m'en parler avant"
Pour Catherine, la situation est d'autant plus incompréhensible qu'aucune information ne lui avait été communiquée en amont. "Mon voisin m'a dit qu'ils faisaient un trou pour déplacer un poteau. Je me suis dit : 'Peut-être un petit poteau moderne, vert, discret'. Bah non, c'est un gros machin qui est arrivé", raconte-t-elle, encore interloquée.
Une situation inexplicable, plaide-t-elle : un autre poteau existe déjà près de sa maison. Interrogé par France Bleu, Enedis, le gestionnaire du réseau électrique, justifie cette nouvelle installation par une modernisation du réseau, menée en concertation avec la municipalité de Binic. "La mer, c'était mon décor au quotidien, maintenant je ne vois plus que ce poteau. Franchement, on aurait pu m'en parler avant", conclut Catherine.
En 2024, 4,8 km de câbles dits "fil nu" ont été remplacés par des câbles torsadés, plus résistants aux vents, précise la radio. Le premier poteau sera "enlevé lorsque France Télécom interviendra pour déconnecter son réseau", ajoute Enedis, qui assure que la possibilité d'enfouir ces câbles a été écartée : cela coûtait "cinq à six fois plus" que l'installation de ce poteau.
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