"Je suis en colère et j'aimerais une réponse" : les sinistrés de la rue de Trévise à Paris toujours dans l'attente d'une solution
Après l'explosion d'une boulangerie dans le 9e arrondissement de Paris, les habitants n'ont toujours pas pu regagner leur logement et ils attendent toujours des réponses de la part des assurances.
Trois jours après l'explosion, certainement due au gaz, d'une boulangerie rue de Trévise dans le 9e arrondissement de Paris qui a fait quatre morts dont deux pompiers, certains sinistrés sont très en colère. C'est le cas de Valérie, une mère de famille qui vivait avec son mari et son enfant en face de la boulangerie : "Je ne sais pas si on peut me prolonger les cinq nuits à l'hôtel. Pour l'instant ils se renvoient la balle les uns et les autres en sachant qu'on ne peut pas accéder à l'immeuble", raconte-t-elle à France Bleu Paris.
Pas de réponses claires des assurances
"Je suis en colère et j'aimerais une réponse", poursuit cette Parisienne qui explique que les assurances pour l'instant restent floues. "J'aimerais qu'elles me disent précisément ce à quoi je prétends. C'est malhonnête, c'est humiliant. Nous sommes déjà victimes d'un événement traumatisant et on nous considère seulement comme des contrats", se désole Valérie.
Je me suis retrouvée à la rue à 9 heures du matin avec mon enfant terrorisé, en pyjama et en chaussons et on me répond que pour l'instant puisque les vêtements ne sont pas brûlés, je n'ai pas le droit à une indemnisation pour m'acheter le strict nécessaire.
Valérie
Depuis l'explosion, sept immeubles sont frappés d'un arrêté de péril, cinq autres sont temporairement inaccessibles dans le quartier. En tout, 250 habitants ne peuvent pas rentrer chez eux.
Pour les commerçants sinistrés, la perte de chiffre d'affaires est importante et elle ne sera pas remboursée sauf contrat spécifique, ont indiqué les compagnies d'assurance. Pour les dégâts matériels, il semblerait que cela soit plus simple. Lundi, le directeur de la fédération française de l'assurance a indiqué que les sinistrés seraient indemnisés sans attendre la fin de l'enquête. Cela ne va pas se régler en quelques jours, a indiqué la maire de l'arrondissement, Delphine Bürkli. "Cela va prendre du temps donc il nous faut accompagner les habitants et les acteurs économiques pour trouver des solutions". La Chambre de commerce de Paris a décidé de proposer des aides d'urgence comme des locaux provisoires pour les entrepreneurs privés de bureaux.
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