F1 sur l'autoroute : le mystérieux pilote démasqué

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min - vidéo : 2min
Article rédigé par franceinfo - L. Feuerstein, B. Boussouar. Édité par l’agence 6Médias
France Télévisions

En Tchéquie, l'homme surnommé "le pilote fantôme", qui écumait les routes publiques à bord de son bolide équipé d'un moteur Ferrari, a finalement été arrêté et devra passer devant la justice.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.

On se croirait presque sur un circuit de Formule 1, sauf qu’il s’agit d’une autoroute tchèque sur laquelle évolue un bolide sur une vidéo visible sur les réseaux sociaux… en toute illégalité. Lancé à vive allure, il zigzague entre les voitures et est équipé d’un moteur Ferrari de 600 chevaux.

Depuis sa première apparition en 2019 sur des vidéos en ligne, cette monoplace est célèbre dans tout le pays et fait un carton sur les réseaux sociaux. La presse a surnommé son conducteur "le pilote fantôme". Insaisissable pendant des années, il vient seulement d’être arrêté il y a quelques jours au volant de son prototype grâce à un hélicoptère et une dizaine de policiers.

"Une montée d’adrénaline"

Dénoncé par des automobilistes, le pilote de 51 ans a été emmené au commissariat avec son casque sur la tête. Les agents de police lui reprochent une série d’infractions, et il pourrait également être poursuivi pour mise en danger de la vie d’autrui, avec un risque de prison.

Martin Kavka, lieutenant de police dans la région de Bohême centrale, explique :"Le véhicule est non homologué pour la circulation sur la voie publique. Il n’a pas de plaque d’immatriculation. Pour cette infraction, la peine est une amende de 10 000 couronnes, soit 400 euros, et un retrait du permis de conduire pendant 18 mois."

L’homme serait actuellement chef d’entreprise, mais aussi ancien policier. Ses amis le décrivent dans les médias tchèques comme un passionné d’automobile et de sensations fortes."Il ne fait pas ça par provocation, c’est plus une tradition. Conduire sa voiture de course une fois par an lui procure une montée d’adrénaline", peut-on lire dans le journal Blesk.

Le pilote fantôme est ressorti libre et attend désormais son procès. Son bolide lui a été restitué, mais avec interdiction de l’utiliser. Il pourra continuer de l’admirer… plus au calme dans son garage.

Commentaires

Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.