Femme de 18 ans tuée par la police à Grenoble : les trois policiers sont sortis de garde à vue
Hospitalisé, le conducteur de la voiture qui a échangé des tirs avec la police, lors d'un contrôle de routine où une jeune femme a trouvé la mort mercredi à Grenoble, n'a pas encore pu être entendu. Il est sous le coup d'une obligation de quitter le territoire français depuis l'an dernier.
Les trois policiers impliqués dans la mort d'une jeune femme de 18 ans dans la nuit de mardi à mercredi à Grenoble (Isère) sont sortis mercredi soir de garde à vue à l'IGPN, a appris jeudi 6 octobre franceinfo auprès du parquet de Grenoble. "L'enquête de l'IGPN se poursuit", explique le parquet, qui précise que l'autopsie de la jeune femme est réalisée ce jeudi matin.
Concernant l'enquête ouverte pour "tentative de meurtres sur personnes dépositaires de l'autorité publique" et "refus d'obtempérer", le parquet ajoute que le conducteur gardée à vue à l'hôpital "n'a pas pu être entendu en raison de sont état médical". Son pronostic vital n'est pas engagé et il sera interrogé "lorsque ce sera médicalement possible".
Le conducteur plusieurs fois condamné pour "violences aggravées"
Une jeune femme de 18 ans, passagère d'une voiture, a été tuée par des tirs de policiers dans la nuit de mardi à mercredi après un refus d'obtempérer entre Saint-Martin-d'Hères et Grenoble. Des coups de feu ont été échangés entre cette voiture et celle de la police vers 2h20 du matin. Les trois agents de police ont alors fait usage de leurs armes.
L'identité du conducteur a été établie. Il a été placé en garde à vue après dans la nuit. Il 'agit d'un homme de 30 ans déjà connu de la police pour des tirs sur des policiers qui tentaient de l'interpeller à Avignon en 2012. Selon le parquet de Grenoble, il est également connu "pour plusieurs condamnations notamment pour violences aggravées".
Selon les informations de France Bleu Vaucluse, cet homme est originaire de Carpentras (Vaucluse). En 2012, il avait tenté de s'imposer dans le trafic de stupéfiants dans la cité des Amandiers et tiré sur des policiers de la brigade anticriminalité. Avec son complice, ils avaient été condamnés à sept et huit ans de prison. L'année dernière, la police l'avait interpellé dans une rue de La Tour du Pin avec une arme de guerre. Il était également sous le coup d'une obligation de quitter le territoire français (OQTF).
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