Fillettes mortes près de Brest : la mère reconnaît "être à l'origine" des décès, annonce le parquet
Le procureur explique toutefois que la mère n'a pu donner de précisions sur la manière dont ses filles étaient mortes, évoquant "une amnésie totale sur cet épisode".
Un terrible aveu. La mère des deux fillettes retrouvées sans vie mercredi à leur domicile au Relecq-Kerhuon (Finistère) "a reconnu être à l'origine" de leur décès, a annoncé, vendredi 23 juillet, le parquet de Brest. Agée de 35 ans, la mère, toujours hospitalisée, "a également expliqué avoir cherché à les endormir par des médicaments", souligne dans un communiqué le procureur de la République de Brest, Camille Miansoni.
Le magistrat ajoute toutefois que la mère n'a pu donner de précisions sur la manière dont ses filles étaient mortes, évoquant "une amnésie totale sur cet épisode".
L'autopsie des corps des deux fillettes, de "presque 6 ans et 4 ans", "a conclu à une mort par noyade", détaille en outre Camille Miansoni. "Aucune blessure ni trace de violences externes n'ont été découvertes sur les corps", poursuit le magistrat, selon qui "le motif de ce passage à l'acte est la séparation annoncée par son mari".
Deux courriers retrouvés sur place
La mère, qui dit avoir voulu disparaître avec ses filles, "est toujours hospitalisée. Toutefois, son état de santé a permis sa première audition ce jour sous le régime de la garde à vue", explique Camille Miansoni. La garde à vue a cependant été levée après quelques heures pour raison médicale.
Des examens réalisés sur la mère ont révélé "une plaie thoracique de 1,5 cm", ainsi que "des lésions compatibles avec l'ingestion de produits caustiques", d'après Camille Miansoni. Les enquêteurs ont retrouvé dans la salle de bain du domicile familial "une bouteille de produit caustique vide aux trois quarts".
Deux courriers ont également été découverts sur place, l'un à l'attention du père des fillettes, l'autre pour la famille de la mère. Les deux font état d'une séparation annoncée par le mari à son épouse le 14 mai dernier. Entendu, le père a confirmé cette rupture.
Les deux fillettes avaient été retrouvées sans vie mercredi matin, allongées sur un lit. Les pompiers avaient été appelés par la grand-mère paternelle, inquiète que personne ne réponde à la porte du petit immeuble de la commune proche de Brest. La mère, "dans un état second", selon Camille Miansoni, s'était effondrée devant eux juste après les avoir conduits dans la chambre où se trouvaient ses filles.
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