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Gard : deux enfants retrouvés morts dans la garrigue, la piste de l'infanticide privilégiée

Leur père a été découvert à leurs côtés, grièvement blessé.

franceinfo - Avec France Bleu Gard Lozère

Radio France

Publié le 04/08/2019 12:15 Mis à jour le 04/08/2019 19:08

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Les deux enfants ont été retrouvés dans la garrigue, à quelques centaines de mètres des habitations, à Beaucaire (Gard). (GOOGLE MAPS) — Les deux enfants ont été retrouvés dans la garrigue, à quelques centaines de mètres des habitations, à Beaucaire (Gard). (GOOGLE MAPS)

Les corps de deux enfants, nés en 2012 et 2013, ont été retrouvés dans la soirée du samedi 3 août à Beaucaire (Gard), une commune située au nord d'Arles, rapporte France Bleu Gard Lozère dimanche 4 août. Leur père était grièvement blessé, à leurs côtés. Les premières constatations "permettent d'envisager un acte criminel", indique ce dimanche le procureur de la République de Nîmes, Eric Maurel.

Une enquête pour assassinats a été ouverte et confiée au Service régional de la police judiciaire (SRPJ) de Montpellier. Pour l'heure, la piste de l'infanticide est privilégiée.

Les corps des enfants, frère et sœur, ont été découverts dans la garrigue, dans le quartier des Arènes et du stade, à quelques centaines de mètres des habitations. Cette découverte n'est pas le fruit du hasard car la police municipale suivait une piste samedi soir. La disparition des deux enfants et de leur père avait été signalée à la police le samedi, "dans un contexte de séparation", précise le procureur.

Le père, principal suspect

Le père a été transféré à l'hôpital, mais devrait être placé en garde à vue à sa sortie, selon le procureur de la République de Nîmes. Il est, pour l'heure, le principal suspect dans la mort des enfants. La piste d'une tentative de suicide est également privilégiée pour expliquer ses blessures.

La famille n'était pas défavorablement connue à Beaucaire et le père n'a aucun passé judiciaire. Une cellule psychologique doit être ouverte lundi pour les enfants qui connaissaient le frère et la sœur décédés. La mère des enfants fait également l'objet d'un soutien psychologique et le parquet a requis une association d'aide aux victimes pour lui porter assistance.