Grenade lancée dans un bar à Grenoble : un mineur, interpellé pour port d'arme, s'est accusé des faits

Il assure être celui qui a jeté une grenade "à fragmentation" dans un bar le 12 février à Grenoble. Il a été placé en garde à vue.

Article rédigé par franceinfo
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Mercredi 12 février 2025, une grenade a été lancée dans l'Aksehir, un bar associatif de Grenoble. Une quinzaine de personnes avaient été blessées. (OLIVIER CHASSIGNOLE / AFP)
Mercredi 12 février 2025, une grenade a été lancée dans l'Aksehir, un bar associatif de Grenoble. Une quinzaine de personnes avaient été blessées. (OLIVIER CHASSIGNOLE / AFP)

Un mineur de 17 ans, interpellé mercredi pour port d'arme à quelques kilomètres au nord de Grenoble (Isère), s'est accusé d'être l'auteur du lanceur de la grenade qui a fait une quinzaine de blessés dans un bar associatif de Grenoble le mercredi 12 février, a appris vendredi 21 février franceinfo de source proche de l'enquête, confirmant une information du Parisien.

Le jeune homme est actuellement en garde à vue mais pas "dans l'affaire de la grenade, a indiqué à franceinfo le procureur de la République de Lyon, Thierry Dran, "dans le cadre d'une autre affaire criminelle". Une enquête a été ouverte pour "détention d’arme de catégorie B", "tentative d’homicide volontaire en bande organisée", et "association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un crime en bande organisée", a précisé le parquet de Lyon. Les investigations ont été confiées à la DCOS 38.

Le mineur avait un fusil à pompe lors de son arrestation

Selon les informations de franceinfo, ce jeune de 17 ans interpellé à Renage mercredi matin en possession d'un fusil à pompe, s'est accusé, au moment de son arrestation, d'être l'auteur du lancer de grenade survenu peu après 20h15 le mercredi 12 février à l'Aksehir, un bar associatif situé sur une place du quartier populaire du Village olympique, dans le sud de Grenoble. Un homme "cagoulé" était entré dans l'établissement et avait jeté une grenade "à fragmentation" sans dire un mot, selon le procureur de Lyon Thierry Dran. Une quinzaine de personnes présentes dans le bar avaient été blessées. 

Selon les informations de franceinfo de source proche du dossier, le patron du bar associatif a indiqué avoir été visé sans pouvoir expliquer pourquoi. Cet homme de 56 ans a onze condamnations dans son casier judiciaire, la dernière l'an dernier pour blanchiment. Il a fait appel. Son fils de 28 ans a, quant à lui, été condamné à 13 reprises, en particulier, reconnu coupable du meurtre de Kevin et Sofiane en 2012 à Échirolles (Isère). Il est sorti de prison en 2023. Il a par la suite été condamné pour des faits commis en détention : violences, outrage et recel. Sa dernière condamnation date d'avril 2024 pour subornation de témoin. Il a été placé quelques heures en garde à vue pour détention de cigarettes de contrebande qu'il était venu chercher dans le bar, malgré le périmètre de sécurité.

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