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Occitanie : 500 flacons de vaccin volés dans un centre de vaccination en Haute-Garonne, du matériel informatique dérobé dans un autre centre dans le Lot

Les patients qui devaient être vaccinés mardi ont été déroutés vers d'autres centres.

franceinfo - avec France Bleu Occitanie

Radio France

Publié le 17/08/2021 12:25 Mis à jour le 17/08/2021 23:53

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Saint-Orens, en Haute-Garonne. (GOOGLE MAPS)

Un centre de vaccination de Saint-Orens, en Haute-Garonne, qui venait d'être installé, a été vandalisé dans la nuit de lundi à mardi, indique France Bleu Occitanie mardi 17 août. 500 flacons de vaccin Pfizer-BioNTech ont été détruits, soit l'équivalent de 3 000 doses, une enquête a été ouverte.

Deux portes du centre ont été forcées, des tables et des ordinateurs ont été renversés, affirme la maire, Dominique Faure. Un périmètre a été mis en place autour du centre, la police judiciaire est sur place et la police scientifique est déjà repartie, après avoir fait les premières constatations. Les patients devant se faire vacciner ce jour sont orientés vers d'autres centres.

Le site n'est pas surveillé la nuit. Il est sous télésurveillance, néanmoins l'alarme ne s'est pas déclenchée pendant l'intrusion, explique-t-elle. Dominique Faure espère pouvoir rouvrir le centre d'ici la fin de la semaine, peut-être dès ce mercredi. Environ 700 personnes y sont vaccinées chaque jour. Elles sont redirigées ce mardi sur le centre de Labège.

Un autre centre de vaccination vandalisé à Cahors

Un autre centre de vaccination a été vandalisé dans la nuit de samedi 14 à dimanche 15 août dans la région, à Saint-Céré, au nord de Cahors (Lot). Du matériel informatique ainsi que trois ordinateurs qui permettent de délivrer les pass sanitaires ont été dérobés, indique mardi 17 août France Bleu Occitanie. Les doses de vaccins, elles, n'étaient pas stockées à l'intérieur du centre. Ce vol n'a pas totalement paralysé le fonctionnement du site qui a pu reprendre les injections.

Ces incidents se sont produits alors que les locaux de l'Ordre des infirmiers ont été dégradés au début du mois d'août à Toulouse avec des propos anti-pass sanitaire et que des menaces ont été écrites sur le vaccinodrome de Toulouse il y a seulement une semaine.