Incendie à Strasbourg : le feu était-il volontaire ?
Dans l'affaire de l'incendie survenu dans la soirée du samedi 20 septembre à Strasbourg, la piste privilégiée est désormais criminelle. Une personne a été placée en garde à vue. Le bilan fait état d’un mort et huit personnes hospitalisées en urgence relative.
Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour le regarder en intégralité.
Face à la force des flammes, ils n'ont eu d'autre choix que de se réfugier sur le toit. Des habitants pris au piège d'un immeuble en feu. C'était samedi 20 septembre, peu avant 19 heures, à Strasbourg (Bas-Rhin) : un incendie violent, et un homme que l'on aperçoit sur des images amateurs, obligé de sauter du premier étage. Il a été aidé par des habitants du quartier, qui parviendront aussi à évacuer deux enfants avant l'arrivée des secours. "Il y a deux bébés et sa mère. Après, je sortais avec les bébés sur la route, j'ai passé pour les gens. Et après, je rentrais, on a sauvé encore trois personnes", raconte Islam Muzaeue.
Malheureusement, un homme de 50 ans en situation de handicap n'a pas pu s'échapper, et est décédé dans l'incendie. Un choc dimanche matin dans le quartier, où tous évoquent la virulence des flammes : "En cinq minutes, la toiture commençait tout doucement à s'embraser. Les pompiers sont arrivés. Le temps qu'ils s'installent, la toiture était en feu."
Un homme a été placé en garde à vue
Alors comment expliquer cet incendie ? Selon des sources proches de l'enquête, la piste criminelle serait privilégiée. Un homme a été placé en garde à vue, soupçonné d'avoir mis le feu à un matelas avec une bougie. Dans l'après-midi, France Télévisions a pu rencontrer l'un des copropriétaires du bâtiment. Seule certitude pour lui : l'endroit d'où est parti le feu : "Dans le logement, avec les deux fenêtres, avec les panneaux de bois." Il s'agit d'un appartement du rez-de-chaussée, loué depuis quelques mois à un homme seul.
Mais impossible d'en savoir plus, si ce n'est la raison, peut-être, de la rapidité de la propagation des flammes. "La structure du bâtiment est entièrement en bois. Les planchers, les escaliers, c'est 100 % en bois", avance Maurice Paulus, copropriétaire de l’immeuble. Alors que l'enquête se poursuit, il reste donc de nombreuses questions, dans un quartier secoué par cet incendie.
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